Mosaïque de peuples, d’ethnies sur une multitude d’îles...
En Novembre 1995, nous sommes repartis direction, une nouvelle fois, l'Asie avec des amis rencontrés lors d'un précédent voyage en Thaïlande, pour visiter quatre des iles les plus importantes de cet immense archipel .
Les autres parties de ce géant indonésien donneraient encore l'occasion d'un autre voyage, mais pour l'instant cela semble amplement suffisant !!
Nous sommes partis à quatre dans notre petite voiture prendre l'avion à Marseille pour Paris et aprés envol pour Singapour () avec une halte kérozène (et duty-free) à Dubaï.
La compagnie aérienne indonésienne Garuda est bien, mais elle a un défaut majeur à cette époque : les vols étaient en partie fumeurs et les indonésiens fument des cigarettes à base de clous de girofle (l'enfer !!).
Pas de renseignements sur la ville, car cela a été fait lors d'un précédent voyage en Malaisie.
La suite est beaucoup plus intéressante après le saut de puce jusqu'à Medan qui ne sera que notre point d'atterrisage.
Nous prenons ensuite la route pour Bohorok en traversant les plantations de palmiers à huile.
Tôt le matin, départ à pied le long de la rivière, que nous traversons en bateau pour rejoindre le poste des gardiens de la réserve.
Ces rangers vont nous guider dans la jungle jusqu'à l'observatoire du centre de réhabilitation des Orangs-outangs (Texte).
Nous pourrons ainsi les voir pendant leur repas. Après ça nous prenons la route pour Parapat sur le lac Toba (), nous prenons le bateau sur ce lac, immense étendue d'eau très bleu, située dans le cratére d'un ancien volcan.
Au milieu se tient l'ile de Samosir, habitée par des Bataks.
Sur cette ile il y a plusieurs villages dont Tomok siège d'une nécropole avec des sépultures royales, Amabrita et sa cour de justice mégalithique, Simanindo où nous visitons des maisons typiques avant d'assister à des danses traditionnelles.
En revenant vers Medan nous nous arrêttons à Pematang Purba pour visiter le palais d'un ancien roi et se balader dans un des nombreux marchés.
À notre arrivée à Jakarta nous commençons par la visite du musée des arts et traditions populaires et de son importante collections d'objets représentant les différentes régions et ethnies du pays.
Visite également du port où l'on trouve les fameux Bugis () bateaux qui font la navette entre les iles.
Nous faisons ensuite un rapide tour de la ville vous y voir quelques monuments.
Ensuite envol pour Jogjakarta () d'où nous partons rapidement pour la visite du temple de Borobudur () qui figure parmi les plus anciens (VIIIè siecle) et les plus beaux temples boudhiques du monde.
Ce temple impressionne à la fois par sa taille hors du commun et sa dimension spirituelle.
Retour à Jogjakarta pour les visite du marché des oiseaux et du palais du Sultan .
Plus tard nous allons découvrir le temple de Prambanan () sanctuaire hindouiste d'une richesse archéologique exceptionnel, mais en perpétuel travaux de consolidation.
Nous envolons après pour le nord
Nous arrivons avec la compagnie intérieure la Merpati (les horaires ne sont pas leur point fort !!) à Ujung Pandang () aussi appelée Makassar , ville principale au sud des Célèbes.
Nous y visitons la ville, le jardin d'orchidées, la maison des coquillages, ainsi que le Fort Rotterdam , vestige de l'époque coloniale hollandaise comme son nom l'indique.
Départ vers le pays Toraja en longeant la mer jusqu'à Pare-pare.
De là, continuation vers Rantepao par une route de montagne à travers une végétation luxuriante et de magnifiques paysages.
Rantepao est la "capitale" du Tana Toraja (). Nous visitons ensuite tous les sites importants de la régions : Lemou et Londa avec les cimetières creusés dans la falaise où l'on met les corps des défunts après des périodes qui penvent atteindre 2 ans, par manque d'argent, car la famille doit être acueillie et nourrie pendant les 4 jours que durent les obsèques..... Et les familles s'endettent !!.
Ke'te Kesu et Nangalla sont des villages avec les maisons traditionnelles en formes de bateaux, avec les cornes de bufles sacrifiés pendant les enterrements en façade.
Nous avons pu assister à une cérémonie funéraire, enfin une partie seulement, à cause de la durée de l'évenement.
Il est conseillé d'avoir le coeur bien accroché, car les animaux (bufles, cochons et autres) sont égorgés en "live" et du sang il y en a partout.
Après la viande est partagée entre tous dans la communauté.
Dans la rites funéraires, le bufle est considéré comme le véhicule de l'âme et plus on est riche, plus on fait passer de bufles à trépas.
Pour les petits enfants n'ayant pas encore leurs dents, leurs corps sont "enterrés" dans le tronc d'un arbre celui-ci faisant le même office que le buffle.
Nous visitons ensuite un marché local très coloré où se vendent beaucoup d'animaux, même des bufles, qui promis à la mort ne travailleront jamais et sont entretenus amoureusement jusqu'à leur furur trépas.
Cet animal est la richesse de tous ces paysans et ses cornes figurent sur le fronton de la maison des défunts à qui il a été offert come cadeau pour les sacrifices.
Plus il y a de cornes plus cette maison est importante, mais en retour elle devra aussi donner des bufles.
Nous quittons Sulawesi pour l'ile enchanteresse de Bali où nous finissons notre séjour en y rajoutant quelques excursions pour éviter ainsi de rester tout le temps à la plage ou la piscine.
Car Bali () ce n'est pas que le sable et les vagues, l'intérieur des terres est même très intéressant, on y voit comment vit la population à majorité Boudhiste dans ce pays musulman .
Vous pourrez visiter des temples en bord de mer, des volcans avec des fumerolles, des combat de coqs, des villages où le temps n'a aucune emprise, des spectacles de dances avec comme base la religion, des Gamalans, orchestre de percussions, dont la musique agrémente les spectacles d'ombres chinoises, enfin il y a beaucoup à voir !!
Comme toutes les bonnes choses ont une fin, il ne nous reste que d'excellents souvenirs avant un voyage de retour qui s'annonce... Long !!
ATTENTION10 janvier 2024
Éruption du volcan Lewotobi Laki-Laki (île de Florès)
Le volcan Lewotobi Laki-Laki, situé non loin de la ville de Maumere, dans l’est de l’île de Florès (province de Nusa Tenggara Timur), est entré en éruption à la fin décembre 2023. Une grande quantité de cendres volcaniques a été émise dans l’atmosphère (projections observées à 2000 m d’altitude le 10 janvier).
Une zone d’exclusion totale de 4 km a été mise en place autour du cratère du volcan, augmentée à 5 km sur son flanc nord-ouest. L’activité des aéroports Frans Serda de Maumere et Gewayantana à Larantuka est perturbée.
Il convient d’observer la plus grande prudence, de s’informer régulièrement (site de surveillance des volcans en anglais : Magma.edsm) et de respecter strictement les instructions des autorités locales.
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Entre le VIIe et le XIVe siècle, plusieurs royaumes apparurent sur les îles de Sumatra et de Java. Ces Empires maritimes de culture "indo-bouddique" s'étendaient de l'Indonésie et la Malaisie jusqu'aux Philippines.
La société était divisée selon le système inégal des castes de l'Inde et plus tard, l'arrivée des marchands arabes n'eut que peu de mal à amener l'Islam qui proposait une société plus égalitaire.
Les Européens arrivèrent au et découvrirent de nombreux petits états dirigés par des Princes possédant chacuns leur secteur d'activité.
Ce n'est qu'en s'associant avec certains de ces Princes que les Empires coloniaux européens parvinrent à négocier puis cultiver les épices, but ultime de leur recherche (au XVIe siècle, un gramme de clou de girofle valait plus qu'un gramme d'or).
Au XVIIe siècle, les Hollandais étaient la puissance coloniale dominante dans la région, devant les Britanniques et les Portugais. Toutefois, les Portugais contrôlaient Timor. Les Hollandais de la Compagnie des Indes Orientales n'avaient en Indonésie qu'un but commercial et n'ont à aucun moment cherché à développer une quelconque politique sociale ou sanitaire ou à vouloir convertir au christianisme ; l'esclavage était très répandu et chaque famille de paysans devait par décret donner à la Compagnie une partie de sa récolte sous peine de confisquation des biens. Dans les écoles hollandaises, seuls les indonésiens d'origine chinoise étaient tolérés, les autres de race "malaise" (la majorité) étant considérés comme incapables de s'instruire.
A la suite de la faillite de la Compagnie des Indes orientales, le gouvernement hollandais reprit possession des territoires au 19è siècle. La Couronne de Hollande, après le Puputan (suicide collectif) à Bali en 1910 et l'écho négatif qu'il eut en Occident (grâce aussi au Prix Nobel de Littérature Vicky Baum pour son livre "Sang et volupté à Bali"), décida d'une politique sociale et éducative pour l'Archipel.
C'est la seconde guerre mondiale qui mettra fin à cet élan tardif. Pendant la Seconde Guerre mondiale, le Japon envahit et occupa la majorité des îles. à la fin de la guerre en 1945, les Indonésiens déclarèrent l'indépendance avec à leur tête Sukarno. Les Hollandais concédèrent l'indépendance en 1949 et Sukarno devint alors le premier président du pays.
Sukarno songeait dès le début des années 60 à former un gouvernement d'union nationale regroupant toutes les tendances politiques du pays; en 1964 trois ministres membres du Parti Communiste Indonésien (PKI)sont nommés. Le 30 septembre 1965,le lieutenant-colonel Untung, commandant d'un bataillon de la garde personnelle de Sukarno, officier alors inconnu et homme de gauche, prend la tête d'un Conseil Révolutionnaire qui prétend déjouer un autre coup d'état dont les protagonistes, six généraux et un capitaine seront torturés et assassinés avant l'aube du 1er octobre. Le général Suharto, commandant alors les réserves générales de l'armée, intervient aussitôt, reprend la Poste et la Radio nationale et reprend en 48 heures le pouvoir aux rebelles.
Très vite et dans tout le pays, s'ensuivit pendant des mois une chasse aux communistes qu'on peut qualifier de génocide (plus de 500.000 morts); chaque ville, village ou ferme subit le nettoyage : des familles entières furent exécutées par haine des musulmans contre les communistes athés, par excès de certaines unités militaires ou par vengeance personnelle.
Le 11 mars 1966, Suharto reçoit une partie des pouvoirs de Sukarno et devient président un an plus tard. Pendant les 33 ans de son règne sans partage, Suharto et sa famille se sont enrichis considérablement alors que son pays ne cessait de s'appauvrir. En 1998, suite à la crise économique asiatique (la monnaie indonésienne perdit 80% de sa valeur), après de nombreuses manifestations dans tout le pays, et la pression du FMI (Fonds Monétaire International), Suharto finit par abandonner son poste. De 1998 à 2001, le pays eu quatre présidents. C'est dans beaucoup de douleur que le Timor oriental obtint son indépendance en 2002. Le pays à l'heure actuelle souffre de son économie, de sa politique interne et de conflits religieux.
A cela s'ajoutent les mouvements sécessionnistes au Nord de Sumatra (Aceh), en Papouasie (Irian Jaya) ainsi que dans l'Archipel des Moluques où se déroule ce que l'on peut qualifier de guerre de religion entre chrétiens natifs d'une part et musulmans accourus essentiellement de Java d'autre part .
Le pouvoir exécutif revient au président et à ses conseillers. Le parlement indonésien est bicéphale : il est constitué du Congrès du peuple et l'Assemblée Representative du peuple, chacun élu pour cinq ans. L' Indonésie est membre de l'ASEAN (Association des Nations d'Asie du Sud-Est).
Le second tour des élections présidentielles du 20 septembre 2004 opposait la présidente sortante Megawati Sukarnoputri, du PDI-P au général à la retraite et ancien ministre Susilo « Bambang » Yudhoyono dit SBY du Parti démocrate. Avec une participation d'environ 80% (soit 155 millions d'électeurs), Susilo « Bambang » Yudhoyono confirme son avance du premier tour et sera bientôt investi président avec Mohammed Youssouf Kalla au poste de vice-président.
L'idéologie d'état, appelée « Pancasila » (les cinq principes), impose le principe de l'existence d'un dieu suprême. Il n'y a donc pas de place pour l'athéisme.
Les 17 000 îles d'Indonésie (dont 6 000 inhabitées) sont réparties autour de l'équateur donnant à ce pays un climat tropical. Les plus grandes îles sont Java où habite près de la moitié de la population, Sumatra, Bornéo (qui est partagé avec la Malaisie), Irian Jaya (Partie occidentale de la Nouvelle-Guinée) et l'archipel des Sulawesi ou Célèbes. L'Indonésie se situe dans une zone friction tectonique.
Les tremblements de terre sont donc fréquents et souvent suivis de tsunamis. Le pays est aussi riche en volcans avec notamment le célèbre et disparu Krakatoa. Le tsunami du 26 décembre 2004 a fait, d'après le bilan provisoire du 19 janvier 2005, 166 320 morts confirmés.
L'Indonésie a connu de nombreux problèmes économiques vers la fin des années 1990, mais récemment l'économie semble se stabiliser. Le pays a beaucoup de ressources naturelles telles que le pétrole, le gaz naturel, l'étain, le cuivre et l'or. L'agriculture produit principalement du riz, du thé, du café, des épices et du caoutchouc.
Les partenaires économiques majeurs de l'indonésie sont le Japon, les états-Unis d'Amérique et les pays avoisinants tels que Singapour et la Malaisie. L'Indonésie fait partie de l'Asia Pacific Economic Cooperation (APEC).
La population indonésienne est en gros divisée en deux groupes : les habitants de l'ouest du pays sont principalement malais et ceux des régions de l'est sont papous. Toutefois, la structure ethnique est un peu plus complexe avec notamment plusieurs tribus traditionnelles vivant à l'intérieur des îles de Bornéo et Irian Jaya. Les Chinois sont également une importante minorité (de l'ordre de 2 à 3 millions) et souffrent souvent d'une intégration difficile dans la population locale.
L'Islam est la religion dominante du pays, adoptée par 87% de la population. Les autres religions sont le Christianisme (9%), le Bouddhisme (2%) et l'Hindouisme (1%), cette dernière étant essentiellement pratiquée sur l'île de Bali. La montée de courants fondamentalistes religieux doublée de problèmes économiques ont souvent instrumentalisé des tensions qui se sont crispées sur les lignes ethniques et religieuses.
Les minorités chrétiennes et chinoises ont subi cette politique de bouc-émissaire, notamment aux Moluques La langue officielle l'indonésien ou le Bahasa Indonesia, dérivé du malais, est parlé par à peu près tout le monde bien que de nombreux dialectes soient employés localement en langue principale.
Source : Wikipedia
Comme toute l'Asie en générale il vaut mieux partir fin octobre jusqu'au début de Mai à cause de la mousson, sauf Bali qui elle est inversée par rapport aux autres iles.
En règle générale les lignes aériennes internationales sont plutôt bien, mais je suis plus circonspect sur les lignes intérieures. Les routes et infrastructures sont plutôt bonnes.
Le riz est l'aliment de base, bien sûr, et le plat national répond au nom de nasi goreng : riz frit avec des œufs, de petits morceaux de viande et de légumes, ou encore des crevettes. La nourriture varie selon les îles. En matière d'hébergement, l'île est très bien lotie et l'offre dépasse de beaucoup la demande.
Il y a un vaste choix,difficile de faire un descriptif avec tout ce qu'il y a . Des Sarong, des marionnettes, des soies, des tableaux, des bois sculptés, etc... Marchandage obligatoire.
La monnaie nationale est la roupie indonésienne ou rupiah (Rps). Vu sa valeur, il n'y a pas de subdivision. Début 2013, 1 € valait environ 12 000 Rps.
un visa touristique est obligatoire pour une cinquantaine de pays, dont la France, la Belgique, la Suisse et le Canada.
uand il est 12h à Java, il est 7h à Paris (- 5h) en été et 6h (- 6h) en hiver. Il y a 1h de différence entre Java et Bali (+ 1h).
Le marché aux oiseaux de Jogjakarta. Il faut y aller de bonne heure pour voir le réveil des oiseaux et leur chant, après ça casse les oreilles !!
C'est le plus grand pays musulman du monde, alors pas de tenue trop "TOURISTE", même à Bali soyez corrects