Plus beau département de France ?
Que faire quand il vous est impossible de partir loin pour la bonne et unique raison que vous n'avez personne pour garder vos filles de 2 et 9 ans.
Bon, elles ont quatre pattes et une aboie et l'autre miaule, ce qui prouve la conplexité du problème.
Et bien, c'est à la télévision que nous avons trouvé ou plutôt vu la solution : le camping-car.
Idéal pour enmener sa petite famille partout, sans aucun soucis de gardiennage, permettant de découvrir des horizons beaucoup moins lointain que d'habitude.
Donc en route pour le Nord de l'Aveyron.
Nous avons loué chez hertz, pour une semaine, un véhicule suffisamment spacieux et pratique pour non-inités comme nous le sommes.
Ensuite retour à la maison pour son équipement de la semaine, la vaisselle étant fournie : nourriture, linge, couchage, produits d'entretien, nécessaire pour les animaux, etc ...
Nos avons pris la route direction Bozouls () par l'autoroute car nous ne voulions pas arriver trop tard pour trouver une aire de stationnement adapté aux camping-car et de préférence municipal pour profiter de la gratuité.
Le lendemain après une nuit réparatrice, mais fatiguante (le véhicule était garé en pente...), c'est un ciel plombé qui nous a accueilli à notre sortie et nous a suivi toute la journée.
Mais la clémence de la température a largement compensé cet aspect et a fait que la visite du Trou de Bozouls un vrai plaisir.
Naguère inscrit parmi les sept merveilles du Rouergue, le “Trou de Bozouls” est un cirque naturel, un canyon en forme de fer à cheval, creusé dans les calcaires secondaires du Causse Comtal, et au fond duquel coule, tantôt impétueux, tantôt calme, un modeste torrent, le Dourdou.
Départ pour Espalion () qui s'affirme peu à peu comme la capitale du Haut Rouergue et passage de nombreux pélerins en route pour St Jacques de Compostelle.
Nous y faisons une courte visite pour voir au plus près l'église de Perse et le Pont-vieux pour ensuite faire une courte halte à Calmont d'Olt pour y visiter son château .......
Fermé car visitable seulement les après-midi .
Prochaine étape, Saint Geniez d'Olt () où on est frappé par la richesse architecturale de cette ville.
L’homogénéité de son bâti se traduit par de grandes places, des églises et chapelles, des monuments classés, de nombreux hôtels particuliers, des ponts , des vieux quartiers typiques.
Bon, maintenant, c'est une des plus longues jonctions entre villes qui nous attend sur une route étroite et sinueuse qui relie Ste Geniez à Laguiole, mondialement connue pour ses couteaux de poche à cran forcé, à manche légèrement recourbé et lame allongée.
Mais Lagiole () c'est aussi sa situation à 1000 mètres d'altitude au cœur de l'Aubrac, plateau mythique et sauvage pour des urbains stressés et inquiets.
Mais ce qu'impose à Laguiole, ce n'est pas le fromage du même nom ou sa gastronomie, le trop fameux Aligot et la Tome, ses édifices religieux, châteaux ou beautés naturelles, non, c'est faire la visite complète d'un atelier (sans oublier le magasin) de fabrication de ses célébrissimes couteaux.
Après avoir passé la nuit au bord d'un lac dans un beau camping , nous prenons la route en direction de Sainte Geneviève sur Argence () où ne faisons que passer.
Ensuite nous faisons une halte de quelques minutes au barrage hydro-électrique de Sarrans pour profiter de la magnique vue sur le réservoir et terminer la journée à Mur de Barrez.
Perché à 800m d'altitude, Mur-de-Barrez () est un ancien village castral regroupé au pied d'un château.
Cet édifice contrôlait dès le XIIe siècle le rétrécissement du plateau entre Lacroix-Barrez et les monts du Cantal.
Il faut impérativement faire une petite promenade dans les rues étroites du vieux centre-ville en pénétrant par la porte de Monaco (dite lo Portal, malgré son nom, témoignage d'un temps après 1643, où Mur-de-Barrez était devenu avec tout le Carladez la propriété des princes de Monaco.).
Ce qui nous attend à Saint Amans des Cots (), c'est le calme d'une petite ville située au confluent de la Truyère et du lot.
Selon la légende, les habitants de Saint-Amans auraient combattus comme des coqs, d'où l'origine du nom du village.
Côts étant l'ancienne écriture de coqs.
Notre balade aveyronnaise continuant avec un temps toujours couvert, nous faisons une pause photo devant le Moulin de Sanhes et son déversoir où il semblerait que toute activité ait cessée.
Conques () ne se trouvant qu'à quelques kilomètres, nous y parvenons en quelques minutes et stationnons à l'entrée du bourg.
Conques est niché dans un cirque naturel à la végétation luxuriante et est, depuis le XIIème siècle, une étape majeure sur les chemins de Saint-Jacques de Compostelle venant du Puy-en-Velay.
Nous nous sommes baladé dans les ruelles plutôt sinueuses dont certaines sont encore pavées et avons fait une halte (une bonne crèpe pour se réchauffer) devant l'église ou plutôt l'abbatiale.
Le dessus de la porte d'entrée est magnifiquement scupté et représente le jugement dernier.
Tout ici respire calme et sénérité...
Et voilà comment fini notre périple nord-aveyronnais, par une longue descente vers le Sud en n'oubliant pas de faire la halte qui s'impose pour mieux admirer cette beauté qu'est le viaduc de Millau () et surtout l'immortaliser.
Une pause qui a durée deux heures car ils sont malins, en plus de faire payer le franchissemnt, il y a une boutique...Et qui dit boutique ...
Et ensuite retour à la maison tranquillement afin de rendre le camping-car le lendemain-matin !!
En résumé, plutôt sympa : le moyen de locomotion et la région visitée.
Je sens que nous allons remettre ça dans un proche avenir !!
Le département de l’Aveyron a été créé en 1790 sur la majeure partie du territoire de l'ancienne province du Rouergue. Ses premiers habitants connus furent les Rutènes à l'époque gauloise, mais le peuplement est beaucoup plus ancien (premier département de France pour le nombre de dolmens : plus de 1 000).
En 1808, il est amputé du Canton de Saint-Antonin-Noble-Val pour créer le département de Tarn-et-Garonne.
Le département de l'Aveyron est, dans la région Midi-Pyrénées, le seul à ne pas avoir de conseil général présidé par un élu de gauche, PS ou Parti radical de gauche. Il est historiquement à droite depuis la fin de la Seconde Guerre Mondiale.
Deux parties du département échappent, historiquement, en partie à ce schéma : d'une part, la région de Millau, célèbre pour l'industrie du gant et les activités textiles en général, où le développement d'une classe ouvrière importante a, de temps à autre, mené la gauche aux responsabilités locales et d'autre part, le Rouergue Occidental et surtout, le bassin minier de Decazeville-Aubin qui a longtemps constitué le principal pôle d'influence de la gauche.
A contrario, les cantons ruraux (ceux de l'Aubrac en particulier et une partie des cantons caussenards) ont, toujours ou presque, choisi des représentants de la droite, monarchistes d'abord puis républicains, pour les représenter.
L’Aveyron se situe dans le sud du Massif central. Le point culminant du département est le lieu-dit les Cazalets, culminant à 1 463 m, sur les monts d'Aubrac. Le département de l'Aveyron est découpé en plusieurs régions naturelles comme les Grands Causses ou Rougiers.
Le département de l'Aveyron est constitué de hauts plateaux rocheux anciens d'une grande variété géologique. Les rivières Truyère, Lot, Aveyron et Tarn y taillent de profondes vallées.
Source : Wikipedia
On peut partir visiter ce département toute l'année, seule la météo peu vous en dissuader !!
Routes bien entrenues, attention aux petites routes plus étroites (pour les camping-caristes).
Aucun soucis a se faire de ce coté-là !!
La ville de Conques, très belle ville médiéval, lieu de passage et d'hébergement sur la route de St Jacques de Compostelle.
Vous avez de très belles balades à faire à pied, en vélo ou en camping-car (lieu d'accueil dans presque toutes les municipalités)