Pays magique, charmant et déroutant...
Notre visite du Cambodge fait partie d'un circuit comprenant en premier le Laos et en dernier, un séjour en Thaïlande.
Arrivée à Phnom Penh capitale du Cambodge pour un circuit de 5 jours qui commence par la Pagode d'argent (), puis suivi du marché central (Psaar Thmay) , du musée national et enfin du palais royal.
Une impression bizarre flotte sur cette ville, les gens ont un regard absent, ils vous sourient, mais plus par habitude, et c'est parfois assez génant.
Le gros de la visite se situe à Siem Reap, la ville principale à coté du site khmer d'Angkor (). C'est un site énorme à visiter, il vous faudra prendre le temps pour tout voir.
Lors de notre passage certains sites étaient fermés suite aux attaques de touristes par des bandes armées et il y a eu mort d'hommes ( un couple et leur guide une semaine avant notre passage à Bantay Sray ), ce qui fait que nous avons visités certains temples avec des gardes armés, mais je pense que depuis ce problème a dû être reglé car il y va de la crédibilité du gouvernement.
Les plus importants sont : Angkor Vat gigantesque temple et surtout magnifiquement conservé, le Ta Prom , les Terrasses (du Roi Lepreux, des Eléphants), le Bayon , le Baphuon et les Roluos (Preah Ko , Bakong, Lolei).
En fait il y a beaucoup à voir et ce qui est intéressant à voir aussi ce sont les méthodes de restauration de ces chef-d'oeuvre (une partie ne sera jamais refaite car avec les fromagers, les pierres sont en trop mauvais état.
Il y a plusieurs pays qui participent humainement et financièrement à cette recontruction. Une fois que l'on est saturé de temples et de ruines, encore que, il est temps de voir le plus grand bassin artificiel qui soit, le lac Tonle Sap () , très poisonneux, il a une grande vie tout autour et comme les routes sont parfois en mauvais état, les marchandises transitent par ce lac.
ATTENTION17 avril 2023
Vols et agressions
Des agressions, vols à l’arraché et arnaques aux touristes sont régulièrement signalés dans la capitale. La plupart des vols à l’arraché concernent les sacs à main et besaces en bandoulière, les téléphones portables et les petits bagages. Il est donc fortement déconseillé de laisser apparents des sacs, que ce soit lors des déplacements à pied, en deux-roues ou en tuk-tuk. Ces vols peuvent s’accompagner d’agressions physiques ou provoquer des chutes susceptibles d’occasionner des blessures graves.
Des agressions sexuelles sur des touristes françaises sont en outre déplorées chaque année. L’attention des femmes voyageant seules est appelée, en particulier la nuit et dans certains quartiers (rues des bars à Phnom Penh mais également dans les villes de provinces). La nuit tombée, il convient d’éviter de se retrouver seul dans les zones peu fréquentées, d’éviter tout contact avec des inconnus et de privilégier les déplacements en voiture plutôt qu’en tuk-tuk.
La plus grande attention est aussi recommandée dans les bars, ou lors de rencontres au moyen d’applications dédiées ou de réseaux sociaux et qui peuvent éventuellement se dérouler à domicile. Ces rencontres sont régulièrement l’occasion d’administrer de la drogue aux victimes qui sont ensuite détroussées de leurs biens de valeur et de leurs avoirs en banque. Il convient de sécuriser ses applications bancaires mobiles (désactiver la reconnaissance faciale ou digitale par exemple).
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Ancien protectorat français intégré à l'Indochine, le Cambodge a obtenu son indépendance le 9 novembre 1953, à la fin de la guerre d'Indochine. Devenu une monarchie constitutionnelle (depuis 1947) dirigée par le roi Norodom Sihanouk, le pays affiche une politique de neutralité en ce qui concerne la guerre du Viêtnam, mais soutient en réalité le Nord-Viêtnam dès 1966, laissant transiter par son territoire des troupes et des fournitures à destination du Front de libération du Sud-Viêtnam.
Confronté à partir de 1967-68 à une insurrection fomentée par les Khmers rouges, des rebelles communistes d'inspiration maoïste, Norodom Sihanouk doit faire appel le 14 août 1969 au général Lon Nol, connu pour son anticommunisme et pour sa sympathie envers les américains. Celui-ci réalise un coup d'État le 18 mars 1970, profitant du voyage du roi à Moscou et Pékin.
Dirigé par une dictature alliée des États-Unis, le Cambodge est alors intégré à la stratégie d'endiguement du communisme en Asie du Sud-Est. Avec l'appui du Viet Minh, les Khmers rouges pro viêtnamiens déclenchent une véritable guerre contre les forces gouvernementales et sont en passe de gagner avant que les États-Unis n'interviennent et sauvent le régime de Lon Nol (avril-juin 1970).
Mais lorsqu'en 1973 les États-Unis se désengagent de la région, leurs frappes aériennes n'ont pas réussi à éradiquer la menace communiste. Alors que le Viêtnam-Nord est sur le point de gagner la guerre contre le Viêtnam-Sud, les Khmers rouges prennent Phnom Penh le 17 avril 1975. L'« Angkar » (organisation) des Khmers rouges applique alors une politique maximaliste, plus radicale encore que celle des soviétiques et des maoïstes, visant notamment à purifier le pays de la « corruption » de la civilisation urbaine.
Les villes, à l'image de Phnom Penh dans la nuit du 17 au 18 avril 1975, sont vidées de leurs habitants, envoyés en rééducation dans les campagnes. La traque systématique des anciennes élites instruites parlant le français et de ceux qui utilisent des lunettes, ajouté aux mines et à la guerilla est un véritable génocide : deux millions de personnes sont mortes, soit deux septième de la population totale du Cambodge. L'économie est dans le coma.
Ce n'est qu'en 1979 que les Viêtnamiens, avec l'assentiment tacite de la communauté internationale, chasseront les Khmers rouges du pouvoir et réorganiseront le pays. Après leur départ, le régime retrouvera peu à peu un semblant d'autonomie et de démocratie avec l'aide de l'ONU. Le premier ministre Hun Sen, placé par le Vietnam, dirige le pays depuis cette période et le roi Norodom Sihanouk est redevenu chef de l'état.
Le 29 octobre 2004, le prince Norodom Sihamoni, 51 ans, célibataire, le plus jeune fils du roi Norodom Sihanouk et de la reine Monineath a succédé à son père, celui-ci ayant abdiqué. Norodom Sihamoni fut onze ans durant ambassadeur de son pays à l'UNESCO
Actuellement, le secteur touristique et le textile (présence de grandes chaînes internationales de prêt-à-porter) sont les principaux pourvoyeurs de devises du pays. La stabilité politique établie sous l'autorité d'Hun Sen attire nombre d'investisseurs étrangers et permet au pays de bénéficier d'un des plus forts taux de croissance de la région.
En avril 1975, le Cambodge tomba sous le contrôle des Khmers rouges et devint la République démocratique du Kampuchéa. En 1979, une organisation de rebelles, le Front uni national pour le salut du Kampuchéa (FUNSK), déposa le gouvernement khmer rouge avec l'appui des troupes vietnamiennes, et instaura la République populaire du Kampuchéa!; le nom du pays redevint officiellement État du Cambodge en 1989.
Le FUNSK établit un Conseil révolutionnaire populaire de 14 membres pour gouverner le pays. Une constitution fut promulguée en mars 1981!; en mai de la même année, des élections furent organisées pour élire les 117 députés qui allaient siéger à l'Assemblée nationale. Le pouvoir exécutif fut dévolu au président du Conseil d'État et au président du Conseil des ministres (le Premier ministre).
Les Khmers rouges et d'autres groupements politiques fondèrent le gouvernement de coalition du Kampuchéa démocratique, pour affirmer leur opposition au régime soutenu par les Vietnamiens : ils purent ainsi conserver leur siège à l'ONU. En octobre 1991, un accord fut signé, stipulant que l'ONU et un Conseil national suprême de 12 membres allaient gouverner conjointement le pays jusqu'à la tenue des élections libres.
Le prince Norodom Sihanouk fut élu président du Conseil national suprême. Les élections de mai 1993 aboutirent à un nouveau gouvernement de coalition. En septembre 1993, la nouvelle constitution rétablit la monarchie constitutionnelle : en vertu de la Constitution, le roi règne mais ne gouverne pas. Les Khmers rouges refusèrent de participer à ce gouvernement et proclamèrent un gouvernement provisoire dans les régions encore sous leur contrôle.
De fait, le régime s'apparente de plus en plus à une dictature musclée, contrôlée par le Premier Ministre Hun Sen, au pouvoir depuis vingt-trois ans.
Situé au cœur de la péninsule indochinoise, le Cambodge est coincé entre la Thaïlande (à l'ouest), le Vietnam (à l'est) et le Laos (au nord). Sa superficie n'est que de 181 035 km² et des poussières, soit trois fois moins que la France.
Le relief est moyen, avec tout de même un sommet à près de 1 800 m d'altitude (au sud-ouest), quelques plateaux au nord (la chaîne des Dangrek, 400 m d'altitude moyenne) et deux chaînes de basses montagnes (les Cardamomes et l'Éléphant) à l'ouest. La côte sud borde le golfe de Siam sur environ 250 km, avec quelques jolies plages : Sihanoukville et Kep.
L'Himalaya, débordant, forme les chaînes du Yunnan et de la Birmanie (Myanmar). La péninsule indochinoise s'étire pour porter les derniers échos du super continent jusqu'au pointillé de l'arc indonésien... Au nord, elle n'hésite pas à dresser des montagnes ; plus bas, ça s'effiloche déjà en plateaux, en collines ; en fin de course, c'est la débâcle : deltas, îles, lacs et marais fusionnent dans un no man's land liquide.
N'oublions pas les forêts, qui ceinturent le pays du sud-ouest au nord-est. Celles de la chaîne des Cardamomes et de Ratanakiri sont encore le domaine des tigres, des serpents, des éléphants. Ambiance de jungle primitive garantie.
Le Cambodge est un pays de quasi-monoculture : le riz représente la ressource essentielle du pays. La production de caoutchouc, autre atout essentiel de l'agriculture cambodgienne, diminua également quand, en 1975, le nouveau gouvernement khmer rouge nationalisa tous les moyens de production et collectivisa l'agriculture. Les récoltes stagnèrent jusqu'au début de la guerre, en 1978. Mais en 1979, la culture du riz fut pratiquement interrompue, provoquant une disette généralisée dans tout le pays.
La guerre eut également de graves conséquences dans le secteur de la petite industrie, et les réseaux de communications furent détruits. Au milieu des années 1980, l'agriculture et l'industrie recommencèrent à fonctionner. Mais le Cambodge n'en resta pas moins l'un des pays les plus pauvres du monde!; en 1991, le produit national brut s'élevait à 1,7 milliard de dollars et le PNB par habitant (193 dollars) figurait parmi les plus bas du monde.
Jusqu'en 2007, le Cambodge a connu une décennie de forte croissance avec un taux gravitant autour de 8-10 %. Très fortement « dollarisé », le pays bénéficie d'une bonne stabilité monétaire. Ces dernières années, l'économie du Cambodge s'est imposée comme l'une des plus dynamiques de la région et, en avril 2012, la première Bourse cambodgienne a été mise en service.
Trois religions, l'animisme, le brahmanisme et le bouddhisme, se sont mariées harmonieusement, se sont même renforcés mutuellement, pour aider le Khmer à vivre en harmonie avec le cosmos, le cycle des saisons, les forces de la nature. L'animisme lui permet d'expliquer et d'organiser sa vie en ce bas-monde, Le bouddhisme l'aide à espérer en un monde futur meilleur, Le brahmanisme reste le cadre et le support de certains rituels.
Le bouddhisme khmer fut et est encore la base et le ciment de la société khmère. La pagode est le seul lieu de brassage de la population masculine, le seul centre d'enseignement, le seul conservatoire de traditions et de textes, le seul centre de diffusion d'une culture commune... Etre Khmer, c'est être bouddhiste et sans le bouddhisme le Cambodge n'existerait pas.
Pour mémoire, un culte d'origine brahmaniste angkorien, le culte des BAKU est conservé au Palais pour l'exercice des cérémonies royales, la détermination des "bonnes" dates, l'interprétation des présages, tirer les horoscopes. (Il en est de même à la cour de Thaïlande).
Source : Wikipedia
il fait (très) chaud toute l'année ! Mais la chaleur est plus facilement supportable en hiver (janvier est idéal), moment où les pluies sont très rares. La meilleure période pour partir est donc de novembre à mars.
les principaux axes transversaux joignant la Thaïlande au Vietnam, sont goudronnés et de bonne qualité. Pour autant, la plupart des 15 000 km du réseau demeurent des pistes en terre ou de gravillons. Ces dernières sont plus ou moins praticables en saison des pluies (boue, ornières profondes) et, le reste de l’année, selon les travaux de réparation effectués.
La cuisine cambodgienne mélange les influences vietnamienne, thaïlandaise, chinoise et française. Beaucoup de soupes, de riz (aliment de base) et de légumes. De temps en temps de la viande (buffle et porc) mais surtout du poisson d'eau douce et du poulet. Dans les endroits touristiques, les hostels (privées), guesthouses et petits hôtels ne manquent pas. Ces établissements proposent des chambres simples mais correctement tenues.
L'artisanat traditionnel a presque entièrement disparu pendant la guerre, mais il reste pas mal de souvenirs à rapporter : le krama, très beau foulard à carreaux, sampot, étoffe portée autour de la taille, sans oublier en vente sur les marchés, des objets en bois sculpté, des statuettes en cuivre, des bijoux intéressants et des pierres précieuses (mais il est préférable de s'y connaître).
La devise cambodgienne s'appelle le Riel. Avec 1 €, on aurait alors obtenu 5 400 riels environ (soumis au taux de change euro/dollar). Cependant, c'est le dollar américain qui vous sera le plus utile dans le pays.
Un visa est obligatoire pour entrer au Cambodge. À une seule entrée, il permet de séjourner 30 jours dans le pays. Sa durée de validité est de 3 mois à partir de la date d'émission avex passeport valable 6 mois au-delà de la date de retour.
Il y a 6 h de décalage en avance par rapport à Paris en heure d'hiver et 5h en heure d'été.
La beauté des sites d'Angkor (c'est même un gros +)
ATTENTION à deux choses: le traffic d'antiquités (même fausses) et le tourisme sexuel (la police a décidée de sévir).