Un saut dans le temps...
Nous avons pris cette destination car c'était la première année (1997) où le Myanmar donnait des visas de trois semaines, auparavant ils n'étaient que de trois jours.
Le problème c'est que personne ne pouvait nous donner de renseignements sur le pays et comment s'y comporter.
Nous ne ferons aucun commentaire sur la situation politique du pays comme nous le faisons d'habitude.
Ceci dit ce voyage a été une vraie découverte car même les guides (papier ou numériques) habituels ne nous ont pas aidés car trop vieux ou pas du tout à jour.
Le tour-opérateur Ariane-Tours nous a donné quelques trucs utiles, mais bon l'envie était trop forte pour passer à coté de ce voyage qui fut une bonne expérience pour notre guide et nous-même.
A l'heure actuelle il est beaucoup plus facile de partir visiter le pays, voilà notre histoire ...
PS : je vous donne les deux noms des villes et lieux car le gouvernement a changé tous les noms, mais les birmans utilisent les anciens noms alors que les guides utilisent les nouveaux, parfois on s'y perd...
Nous partons, en ce mois de novembre, toujours du même endroit, l'aéroport de Marseille-Provence en direction de la capitale Paris pour y prendre un vol long-courrier.
Nous pris un vol de la Thaï Airways à destination de Bangkok où nous avons une halte de trois heures avant de partir pour Yangon (ancien nom Rangoon ).
À l'arrivée, après l'instalation à l'hôtel, nous sommes partis visiter la Pagode dorée de Shwedagon .
C'est la plus grande et la plus sacrée du pays, dont le faîte du stupa est recouvert de 8600 plaques d'or massif et de milliers de diamants, de rubis, saphirs et topazes.
Et toute la journée des centaines de pélérins viennent prier, nettoyer le sol (c'est un honneur!), laver les statues.
Ensuite visite de l'énorme Boudha couché du temple de Chaukhtatkyi .
Et nous finissons la journée par un diner-spectacle de danses birmanes.
Le lendemain , nous prenons l'avion pour la plaine de 5000 pagodes Bagan (Pagan ) .
Ancienne capitale pendant 300 ans, tous les notables pour meriter le "paradis" construisaient un temple, mais un récent tremblement de terre en a detruit une partie, mais il en reste environ 2200 en plus ou moins bon état.
Pour tout voir prévoir trois jours minimum car tous les temples sont differents par leur style et leur utilisation.
Certains comme les temples Seinnyet Ama ou Seinnyet ou les pagodes Nan-Hpaya au bord du fleuve Irrawady et Manuba sont en excellent état.
Le Boudha couché de service est à Shinbintalyaung et une visite très interessante est à faire au musée archéologique de la ville ; le soir on peut assister au coucher de soleil sur le plus grand temple Shwesandaw.
Je vais rajouter la liste des temples a voir car pour les autres, vous pouvez zapper : Ananda (en forme de croix grecque), Shwegugyi (magnfiques scultures en stuc ), Okkyaaung (peintures murales ) et il y en a d'autres ce sera en fonction de votre envie ou de votre guide.
L'idéal pour bien visiter la région si vous êtes en petit nombre, c'est la calèche!!
Car là, vous prenez le temps de voir et d'entendre...
Vous pouvez aussi visiter le marché le plus important, celui de Nyaung-Oo, les ateliers de vernis et de laques (à cette période c'était donné au niveau des prix et ils ne connaissaient pas le marchandage, tout cela a du changer depuis).
Nous prenons la route pour le Mont Popa () , volcan éteint considéré comme la demeure des dieux.
Ce site aérien et verdoyant est une tache verte au milieu de la zone sèche et un sanctuaire
Mais avant d'arriver au sommet, il faut se taper 500 marches, mais la grimpette vaut le détour car le temple avec son Boudha et ses Nats vaut bien cette suée.
Et maintenant Amarapura () avec son pont U-Bein construit avec le bois d'un ancien palais.
Le monastère de Bagaya Kyaung , l'un des plus grand du pays où si on arrive au moment du repas, on peut voir des centaines de bonzes faire la queue pour prendre leur seul repas journalier offert par de riches donateurs .
A voir également la pagode Mahamuni qui renferme un Boudha recouvert de plusieurs centimètres de feuilles d'or et seuls les hommes ont le droit de dorer l'idole.
Toujours dans cette ville, vous pourrez voir beaucoup d'ateliers d'artisanat : tissage, poterie, marbre, feuilles d'or.
À Mandalay () nous commençons la visite par la gigantesque pagode/monastère Shwenandaw Kyaung entièrement construite en teck.
Le palais du roi Mindon, c'est une vrai forteresse avec murailles et tours.
Kuthodaw est un autre ensemble de 729 pagodons renfermant tous une stèle en marbre.
Le lendemain nous prenons le bateau, pour remonter le fleuve jusqu'à Mingun () où se trouve une gigantesque pagode inachevée du roi Bodawpaya.
Ce monument , une pagode devait mesurer 200 m une fois finie, mais un tremblement de terre a stoppé la construction à la hauteur du premier niveau (50 m).
On y trouve aussi la troisieme plus grosse cloche du monde, mais elle est fendue...
En partant nous avons visité un atelier de tissage où sont fabriqués les lounggys habit traditionnel birman.
Envol pour Heho et route ensuite pour Pindaya et ses grottes () qui abritent des milliers de statues de Boudha.
Encore un peu de route pour parvenir au lac Inle () que nous avons visité a bord de barques en teck, passant par des villages lacustres et des jardins flottants de l'ethnie Intha.
Visite également du marché flottant de Ywama, de la pagode Phaung Daw U avec ses statues en or massif, du village de tisserants de Inpawkhon, du monastère de Nga Phe Chaung connu dans le monde entier grace à ses chats sauteurs.
Taunggyi est une des villes principales de l'état Shan (en paix avec le gouvernement birman depuis peu) où son musée des minorités est à voir absolument :
- armes (plutôt des pétoires !!),
- vêtements,
- instruments de musique et art de vivre.
On peut se promener sur le marché très coloré qui dure une journée entière et on tout s'achète ou se vend.
Direction Yangon et sur la route, nous avons visité une fabrique de cigares birman (une horreur à fumer et à sentir) et on a même essayé de les fabriquer... Le résultat : pas terrible !!
Notre retour dans la capitale, c'est produit un jour de fête et nous n'avons pas pu finir notre visite au musée national, ni celui des pierres précieuses, donc notre guide nous a emmené au seul endroit ouvert : le zoo !!!
Mais nous avions parfois l'impression d'être les animaux, car des touristes, nous n'en avons vu aucun durant notre séjour et c'est la fin du circuit.
ATTENTION7 juin 2023
Appel à la vigilance maximale – risque d’attentat
Pour rappel, le risque d’attentat reste élevé. Les Français résidents ou de passage à l’étranger sont appelés à se tenir à l’écart de tout rassemblement, de rester particulièrement vigilants dans les endroits liés aux organisations gouvernementales et d’être prudent à l’occasion des déplacements. Les Français de passage sont invités à s’enregistrer sur le fil d’Ariane, afin de recevoir les alertes concernant la Birmanie.
Situation politique
La situation politique reste très instable. Les forces de police et l’armée n’hésitent pas à réprimer par la force, y compris par des tirs à balles réelles, toute opposition. Les affrontements armés sont fréquents voire intenses dans plusieurs Etats et régions.
Le pays continue de connaître un mouvement de désobéissance civile (CDM) et une profonde crise économique affectant particulièrement le fonctionnement du secteur bancaire. L’accès aux liquidités monétaires est durablement perturbé. Suite à l’adoption de mesures restrictives, les réseaux de télécommunication et Internet restent régulièrement perturbés. Il est fréquent que le contenu des téléphones portables soit contrôlé par les forces de sécurité. La présence de messages suspectés d’être liés à des mouvements d’opposition ou l’installation de connexions à un ou des réseaux privés virtuels (VPN) peuvent entraîner la confiscation des appareils et des poursuites judiciaires.[...]
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L'histoire de la Birmanie est ancienne et complexe. Elle se déroule à l'intérieur des frontières actuelles du pays, mais implique aussi les peuples des États voisins, sur les territoires actuels de la République populaire de Chine, de l'Inde et du Bangladesh, du Laos et de la Thaïlande, et plus tard les puissances coloniales : Portugal, France et surtout Royaume-Uni.
Cependant la conquête de l'Assam en 1824 la met face aux intérêts britanniques en Inde. La première des Guerres anglo-birmanes (1824-1826) se termine par une victoire britannique et la Birmanie perd toutes ses conquêtes récentes par le traité de Yandabo. Les Britanniques, convoitant ses ressources naturelles et voulant s'assurer d'une route pour Singapour, provoquent ensuite une deuxième guerre anglo-birmane en 1852, qui leur permet d'annexer toute la Basse-Birmanie. En dépit des efforts du roi Mindon (1853-1878) pour moderniser le pays, celui-ci ne résiste pas à une troisième agression britannique : le 1er janvier 1886, la Reine Victoria reçoit la Birmanie comme cadeau de nouvel an.
Après la fin de la Seconde Guerre mondiale, la voie est tracée vers l'indépendance, sous la conduite du général Aung San. En dépit de l'assassinat de ce dernier le 19 juillet 1947, le pays devient indépendant et quitte le Commonwealth le 4 janvier 1948 ; le premier ministre U Nu instaure une démocratie parlementaire.
Des insurrections se déclarent rapidement, mais la situation reste à peu près sous contrôle jusqu'au coup d'État militaire du général Ne Win en 1962.
En 1988, un important mouvement de protestation populaire permet à un groupe de généraux de renverser Ne Win en septembre et d'établir une nouvelle junte militaire,
La junte résiste ensuite aux graves évènements de septembre 2007 (probablement plusieurs centaines de tués) et à la catastrophe provoquée par le cyclone Nargis en mai 2008 (plus de 130 000 morts et un million de sinistrés), mais Aung San Suu Kyi est finalement libérée le 13 novembre 201013 et le nouveau président Thein Sein engage une politique d'ouverture.
La Birmanie est membre de l'ASEAN (Association des nations du Sud-Est asiatique) et aurait dû en prendre la présidence en 2006 si la pression de la communauté internationale n'avait réussi à éviter cette embarrassante situation.
Régime autoritaire, la Birmanie a été dirigée par une dictature militaire marxiste après le coup d'État de 19624. Le régime a été dominé de 1962 à 1988 par Ne Win, qui a occupé les postes de premier ministre, chef de l'État, et chef du parti unique de l'époque, le Parti du programme socialiste birman. La démission de Ne Win lors des évènements de 1988 a été suivie par la prise de pouvoir par une junte militaire, le Conseil d'État pour la restauration de la loi et de l'ordre, qui a pris en 1997 le nom de Conseil d'État pour la Paix et le Développement.
Le parti d'opposition mené par Aung San Suu Kyi (la Ligue nationale pour la démocratie ou NLD) a remporté les élections législatives en mai 1990 avec plus de 80 % de voix en sa faveur, à la surprise de la junte militaire, qui espérait légitimer ainsi son pouvoir. Celle-ci a alors invalidé les élections. Le NLD lutte pour le retour de la démocratie dans le pays.
La junte a une position ambiguë envers l'opposante Aung San Suu Kyi, qui est très populaire dans le monde à la suite de son prix Nobel de la paix en 1991. Sa popularité et son statut de fille du héros national Aung San lui procurent une certaine protection, alors que la junte voudrait pouvoir se débarrasser de cette épine dans le pied.
La politique mise en place par les généraux occasionne des migrations massives de certaines minorités, comme les Karens par exemple, vers la Thaïlande.
La Birmanie partage ses frontières terrestres avec la Chine (2 185 km), avec la Thaïlande (1 800 km), avec l'Inde (1 463 km), avec le Laos (235 km), et enfin avec le Bangladesh (193 km) pour un total de 5 876 km.
La Birmanie est le plus vaste État de l’Asie du Sud-Est continentale. Il comprend une longue plaine centrale, où vit la majeure partie de la population, et sa partie la plus large ne dépasse pas 960 km. Cette plaine est bordée d'espaces montagneux, ainsi à l’ouest, la chaîne de l’Arakan.
La région de l’intérieur, qui s’ordonne autour du bassin de Mandalay où convergent Irrawaddy et Chindwin et d’où sort le Sittang, est connue sous le nom de Haute Birmanie, cœur historique du pays. La région côtière (zone alluvionnaire du delta de l’Irrawaddy et plaine du Sittang), bordée de nombreuses îles, est connue sous le nom de Basse Birmanie. Dans les régions périphériques, montagneuses, la forêt domine.
Son point le plus haut est le Hkakabo Razi, qui culmine à 5 881 m, et son point le plus bas la mer d'Andaman, avec 0 m.
Le pays est très peu industrialisé, la population est essentiellement rurale. L'Organisation internationale du travail (OIT), dans son rapport de juillet 1998, décrit l'utilisation systématique par les militaires du travail forcé de la population civile. Depuis 2009, de nombreux Birmans ont été forcés à construire les pipelines qui transportent le pétrole et le gaz étrangers jusqu'en Chine.
Les investissements étrangers - plusieurs milliards d'euros par an - ont amoindri l'impact des sanctions économiques mais attisé les tensions dans les régions ethniques les plus abondantes en ressources. Le pays finance de vastes projets d'infrastructures, tandis que la population parvient tout juste à survivre. Pour écraser la résistance ethnique, l'armée a déplacé des milliers de villages - surtout là où se trouvent des ressources.
Source : Wikipedia
De novembre à février : la meilleure saison, où que vous alliez. Elle est sèche, toujours ensoleillée mais pas trop chaude.
L'avion est évidemment le moyen de transport le plus rapide et le plus pratique, parfois incontournable pour certaines destinations.
La cuisine birmane s'est constituée par des apports ethniques internes, notamment môn et bamar (ou birman, soit la majorité ethnique du pays), mais aussi extérieurs (Inde et Chine surtout). Il y a des particularités régionales. Toutes les catégories d’hébergement sont représentées, des guesthouses avec des chambres toutes simples, équipées ou non de salle d’eau, aux grands hôtels de Yangon et resorts de charme au bord du lac Inle
Marionnettes, vernis, laques, tissages, objets en marbre, en bois, etc...
L'unité monétaire birmane est le kyat (prononcer « tchiatte »). Un kyat est divisé en 100 pyas. Taux de change : début 2013, on obtenait environ 800 Ks pour 1 $ (et environ 1 000 Ks pour 1 €).
Pour les voyageurs individuels, le visa birman est valide 3 mois après émission et 28 jours sur place. En clair, on doit entrer au Myanmar au plus tard 3 mois (- 1 jour) après l'obtention du visa, et on ne peut rester dans le pays que 4 semaines au maximum.
Heure d'été : décalage de 4h30.
Visiter la plaine de Bagan en char à boeufs ...
Le mont Popa, c'est physique, mais très beau !!