Il n'y a pas que la samba et le foot...
Bemvindo ao Brasil (Bienvenue au Brésil), c'est avec ces mots, que nous fûmes accueillis à notre descente d'avion , en provenance de Marseille via Paris et Sao Paulo. Ainsi commença notre circuit-séjour en ce beau mois de novembre, voyage prévu de longue date, mais qui a failli capoter par la faute de la faillite de la VARIG (compagnie aérienne brésilienne). Le nombre restreint de places a fortement fait chuter le nombre de touristes dans le pays.
C'est donc Vacances Transat avec l'aide de la TAM qui nous a mitonné cette escapade de deux semaines.
Rio de Janeiro () est appelée aussi a cidade maravilhosa (la ville merveilleuse) par ses habitants: les cariocas.
Des plages infinies (Copacabana , Leblon ou Ipanema), des montagnes bossues, une forêt luxuriante et une des plus belles baies du monde : Guanabara, visible depuis le sommet du Pain de sucre accessible par téléphérique.
On peut également visiter la baie en goélette traditionnelle en bois et se rendre compte de l'immensité de la ville.
La ville est séparée en deux par une petite chaine montagneuse; on y trouve dans la partie coloniale, son quartier historique, la cathédrale moderne , un très beau musée, le théatre national et autres batiments qui font la richesse de ce quartier.
Un passage par le "Sambadrome" où les écoles de samba qui ont été sélectionnées, défilent durant le carnaval et sans oublier, pour les nombreux passionnés de football : le stade mythique du Maracana, qui aurait besoin d'un petit lifting.
Autre lieu incontournable, c'est le Corcovado , statue du christ rédompteur, qui domine la ville et sa baie.
On y accède par l'intermédiaire d'un train à crémaillère et la vue est y vraiment imprenable (un régal pour les photographes).
La visite se termine par la traversée de la forêt de Tijuca (faisable aussi en 4x4).
Vol vers Foz de Iguaçu () situées aux confins du Brésil, du Paraguay et de l'Argentine, les chutes d'Iguaçu forment un cirque de 5 km.
Elles font partie d'un parc national qui protège l'ensemble de l'écosysthème situé en pleine forêt tropicale.
Les chutes se visitent aussi bien du coté argentain que brésilien, elles ont un débit impressionnant et une hauteur de 82 m.
Patrimoine de l'UNESCO, ces cataractes s'imposent comme l'une des plus grosses par son volume d'eau.
Belo Horizonte () capitale du Minas Gerais, n'est qu'un point d'arrivée pour visiter plusieurs sites.
Comme Congonhas do campo où on peut voir le chef-d'oeuvre baroque d'Aleijadinho (célèbre artiste brésilien), représentant les douze prophètes sculptés dans la stéalite ou "pierre de savon" que l'on peut voir dans le sanctuaire de Bom Jesus de Matosinhos .
Tiradentes () visite de l'église de St Antoine et la maison du Padre Toledo, ensuite dans la foulée Mariana ().
Fondée en 1696, cette magnifique petite ville minère a su préserver sa tranquilité et son charme, on y visite une mine (-362 m) par un funiculaire, actionné par une machine à vapeur modifiée avec de l'air comprimé.
Ouro Preto est l'ancienne capitale de la province, pays des mines, contrée de l'or et des pierres précieuses.
Le centre historique offre le souvenir de ce siècle de l'or et du baroque colonial : églises, riches demeures, fontaines, rues pavées, etc ...
Nous quittons le pays des mines pour l'état de Bahia et sa capitale Salvador () la plus africaine des villes brésilennes, reconnue pour ses fêtes, ses défilés sa musique et sa nourriture.
Elle est partagée en deux : ville haute (la partie historique) et ville basse reliées entre-elles par des rampes funiculaires et des ascenceurs (merci !).
Le centro historico avec ses nombreuses églises comme celle Nosso Senhor do Bonfim située sur la Sagrada Colina, son opéra et ses rues commerçantes sont un vrai plaisir à visiter.
C'est aussi de cette ville que partent les touristes pour leur vilégiature située plus au nord donc au soleil .
La fin du circuit se termine par un petit séjour dans un endroit paradisiaque malgré beaucoup d'hôtels : Costa de Suipe ...
Rien à dire, enfin si, il a fait beau et chaud tout le temps !!
Pays trop vaste par ses dimensions, on ne peut qu'avoir un simple aperçu de la vie brésilienne et de ses trésors, dommage !!
ATTENTION22 mars 2024
Fortes pluies dans le Sud-Est du Brésil jusqu’au 24 mars - Vigilance requise
Le Sud-Est du Brésil est en train de connaître une période de fortes précipitations. A cet égard, l’Institut national de météorologie du Brésil a émis une alerte rouge de grand danger pour de fortes précipitations sur l’ensemble de l’Etat de Rio de Janeiro et dans certaines parties des Etats de Sao Paulo, de l’Espirito Santo ainsi que du Minas Gerais, jusqu’à dimanche 24 mars au moins.
Des vents forts et des orages, couplés aux fortes pluies, pourraient affecter les infrastructures, l’alimentation électrique, et entraîner des chutes de débris et des inondations.
Dans ce contexte, il est recommandé de limiter autant que possible ses déplacements au strict nécessaire, et de se tenir informé de l’évolution de la situation.
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En 1500, Pedro Alvares Cabral découvre les côtes brésiliennes et annonce avoir découvert de nouveaux territoires revenant au Portugal. Selon le traité de Tordesillas signé en 1494 sous l'égide du pape Alexandre VI, toutes les terres nouvellement découvertes situées à plus de 370 lieues à l'ouest du Cap Vert allaient à l'Espagne, et les autres allaient au Portugal. Ce qui forme aujourd'hui la moitié est du Brésil revenait ainsi au Portugal.
Des navigateurs reviennent au Brésil et rapportent le bois de Brésil, bois de couleur braise qu'ils achètent aux Indiens et auquel le Brésil doit son nom actuel. Toutefois, l'entreprise de colonisation à proprement parler ne commence que dans les années 1530, sous le règne de Jean III. En 1532 est fondé le premier village São Vicente. En 1533, le Brésil est divisé en quinze capitaineries, chacune dirigée par un donatário héréditaire. Seules deux capitaineries prospèrent : São Vicente et Pernambouc. C'est dans cette dernière qu'est d'abord introduite de la canne à sucre, principale richesse commerciale du Brésil jusqu'au début du XVIIIe siècle. Devant le relatif échec de la colonisation, le roi du Portugal place le Brésil sous son autorité directe et nomme un gouverneur général qui chapeaute les quinze capitaineries. Il s'établit à Bahia.
Durant l'été 1554, Nicolas Durand de Villegagnon visita secrètement la région du Cabo Frio, sur la côte brésilienne, où ses compatriotes se cachaient habituellement. Là, il obtint des informations de grande importance auprès des Indiens Tamoios, s'informant des habitudes des Portugais sur ce littoral et récoltant les données nécessaires à une future expédition en vue de fonder un établissement colonial. Le site choisi se situait près de deux cent kilomètres au sud : la baie de Guanabara, que les Portugais évitaient en raison de l'hostilité des indigènes de la région. Le projet était de transformer cette zone en une puissante base militaire et navale, depuis laquelle la Couronne française pourrait tenter de contrôler le commerce avec les Indes occidentales. C'est le début de la « France antarctique», nom donné à l'éphémère colonie française qui occupa la baie de Rio de Janeiro au Brésil, de 1555 à 1567 et finalement fut éliminée par l'arrivée de renforts portugais. En réponse aux autres tentatives françaises de conquête territoriale au Brésil (avec la France équinoxiale près de São Luís (Maranhão) entre 1612 et 1615), la Couronne portugaise décida d'intensifier la colonisation du Brésil et d'améliorer son statut.
Le Brésil commence à se développer économiquement. L'exploitation de la population indienne locale n'est plus suffisante pour la production sucrière et en 1550, les premiers esclaves sont importés d'Afrique. La traite négrière dure jusqu'au milieu du XIXe siècle : le Brésil est le pays ayant reçu le plus d'esclaves noirs, avec environ 5,5 millions d'Africains déportés du XVIe siècle à 1850, soit 40 % du total.
À la fin du XVIIe siècle, on trouve de l'or à l'intérieur des terres. L'activité minière prend alors une importance considérable et permet l'essor d'une vaste région connue sous le nom de Minas Gerais.
En 1807, Napoléon envahit le Portugal ; le régent Jean VI s'embarque pour le Brésil et s'installe à Rio. Lorsqu'il quitte l'Amérique, en 1821 seulement, il laisse son fils Dom Pedro. Les Cortes cependant veulent ramener le Brésil au rang de simple colonie et rappellent Dom Pedro au Portugal. Celui-ci, soutenu par la population brésilienne, refuse de rentrer en Europe et proclame l'indépendance du Brésil. Il est déclaré empereur en 1823. En 1825, le Portugal reconnaît l'indépendance brésilienne. En 1831, pourtant, Pierre Ier, très contesté, doit abdiquer. Il transmet le pouvoir à son fils Pierre II, alors âgé de six ans. Pierre II est déclaré majeur en 1840.
Sous le règne de Pierre II, le Brésil connaît un début de modernisation et d'industrialisation. L'esclavage est aboli, mais plus tardivement que dans les pays européens, puisqu'il n'est entièrement supprimé qu'en 1888. En 1889, l'armée renverse Pierre II et la République est proclamée, mais le pays ne devient pas une démocratie pour autant.
Le 4 octobre 1930, Getúlio Vargas devient président après un coup d'État. Il reste au pouvoir jusqu´en 1945. En 1942, suite à des attaques de sous-marins allemands, le pays entre dans la Seconde Guerre mondiale. En 1945, Vargas doit démissionner et le Brésil connaît une vingtaine d'années de démocratie.
À partir de 1964, le Brésil connaît, comme d'autres pays d'Amérique latine, une dictature militaire de droite. Dans les années 1970, le gouvernement brésilien participe à l'opération Condor, vaste plan de coordination entre les dictatures militaires latino-américaines afin de lutter contre les opposants aux régimes dans tout le continent. On dénombre, au Brésil, un grand nombre de groupes révolutionnaires qui, dès 1964, ont organisé la résistance contre le pouvoir militaire. La plupart d'entre eux ont pris forme dans les milieux d'étudiants. Parmi eux, on peut citer le MR-8, plutôt basé à Rio de Janeiro, ou l'ALN (Action de libération nationale), basée à São Paulo. En 1985, Tancredo Neves, est élu à la présidence mais meurt avant son entrée en fonction. C'est alors José Sarney qui devient président. La démocratie s'installe dans un contexte économique et financier difficile.
Le 27 octobre 2002, Luiz Inácio Lula da Silva, ancien syndicaliste, remporte l'élection présidentielle. Il est réélu le 28 octobre 2006. Il est le premier président socialiste du Brésil. Dilma Rousseff a succédé à Lula à la présidence de la République au 1er janvier 2011.
Le Brésil est une république fédérative présidentielle, composée de 26 États et d'un district fédéral. Sa Constitution a été adoptée en 1988.
Le président est élu pour un mandat de 4 ans et peut être réélu une fois. Le président actuel est Luiz Inácio Lula da Silva, surnommé « Lula ».
Le droit de vote est facultatif pour les citoyens qui ont entre 16 et 18 ans et pour ceux qui ont plus de 65 ans, il est obligatoire pour les citoyens qui ont entre 18 et 65 ans. La très grande majorité des Indiens ont le statut de mineur protégé et sont, à ce titre, dépourvus de droits civiques.
Le pouvoir législatif est exercé par la Chambre des députés, composée de 513 sièges, et le Sénat qui compte 81 membres (3 sénateurs par État et 3 sénateurs pour le district fédéral).
Le Brésil s'étend sur une superficie totale de 8 547 877 km². La majorité de la population vit près de la côte atlantique, qui, dans le sud, est bordée par la Serra do Mar.
Le vaste plateau du Brésil occupe une grande partie du sud et de l'est du pays. Dans le nord du pays, région de la forêt amazonienne, les altitudes sont moins élevées. Les densités de population y sont globalement faibles.
La saison pluvieuse s'étale de novembre à mai au nord, avec des pluies très importantes sur les forêts pluvieuses. Le sud connaît lui des étés chauds et des hivers froids (en juillet-août). De manière générale, le climat est légèrement plus tempéré en bordure de mer, et en altitude, et sous la canopée en forêt.
En plus de la partie continentale de son territoire et d'îles proches de la côte, le Brésil possède quelques petits groupes d'îles et d'îlots dans l'Atlantique : les Rochers de Saint-Pierre et Saint-Paul, Fernando de Noronha, Trindade et Martim Vaz ainsi que les petites îles de corail appelées atoll des Roches.
Une crise économique éclate en 1998. Le Brésil a le plus important PIB total d'Amérique latine. Le PIB par habitant en revanche est inférieur à celui de l'Argentine, du Chili et du Mexique. Quoique disposant d'une puissante agriculture commerciale et d'un secteur industriel assez diversifié, le Brésil est largement tertiarisé : en 2006, le secteur des services représentait 64 % du PIB.
La fragile croissance économique ne s'est pas faite sans douleur. Les disparités économiques sont fortes et constituent un important enjeu politique.
Le Fonds monétaire international décide alors d'accorder un prêt de 41,5 milliards de dollars américains en novembre 1998, car le Brésil a adopté les réformes imposées (privatisation) et a réduit ses dépenses budgétaires, notamment dans l'éducation. Aujourd'hui, l'économie tend à se stabiliser, mais reste fragile.
Le 15 avril 2008, le Brésil entre dans une nouvelle ère de son histoire économique avec l'annonce de la découverte d'immenses gisements pétroliers dans le Bassin de Santos. Ceux-ci seraient de l'ordre de 33 milliards de barils
Source : Wikipedia
N'oubliez pas que les saisons sont inversées par rapport à l'hémisphère Nord. L'hiver est une période idéale (septembre à janvier), d'autant que c'est l'époque envoûtante de la préparation du carnaval.
Peu de trains, des bus et voitures en très bon état, mais vu les distances c'est l'avion le plus utile.
On mange très bien et varié, toujours frais. Évitez l'eau du robinet et parfois les glaçons suivant où vous êtes. L'hôtelerie est propre et de qualité dans tous les posadas (en général).
Bijoux (méfiance dans la rue), carrancas (figures en bois scultées), cotonnades, céramiques, hamacs, fitas (bracelets porte-bonheur), peintures naïves, etc...
La monnaie, le Real ou R$. l'euro vaut 2.60 R$ et le dollar 2.1 (à vérifier)
Passeport, valable 6 mois après votre date de sortie du Brésil et d'un visa de tourisme pour les séjours de plus de 90 jours.
- 3 heures en hiver sauf dans l'état de Bahia -4h
Manger dans une churrascaria : Les serveurs s'empressent autour des tables, chacun proposant son type de viande : morceaux de boeuf, agneau, porc, poulet, saucisses, ...cuit à la broche, le reste aussi est a volonté !!
A voir: les combats de capoiera, plus souple , tu meurs !!