L'ile de beauté qui mérite son surnom...
Une fois n'est pas coutume comme on dit, donc cette année nous avons décidés de partir en vacances en France et plus exactement dans cette belle ile qu'est la Corse , pourquoi aller loin quand c'est à portée de main !!!
De plus nous sommes partis à l'aventure, enfin si on veut, car nous n'avions réservé que le bateau et rien d'autre!.
A cette période de l'année, il y a encore peu de touristes sur l'ile et nous avions une plus grande liberté de nous arreter où nous voulions pour déjeuner, dormir ou visiter.
Nous sommes donc partis avec notre véhicule et notre valise.
La traversée c'est faite au départ de Toulon en direction du port d'Ajaccio avec la compagnie Corsica Ferries à laquelle nous avons acheté nos billets directement sur le web (une belle économie!).
La traversée a été très agréable malgré un léger mistral que nous pas ou peu ressenti.
Dès la descente du bateau, nous avons pris la route vers Propriano () pour rechercher un hôtel et y passer la nuit.
Il a été assez facile de trouver un hébergement malgré le pont de l'Ascension.
La route reliant ces deux villes est en bon état, on peut prendre son temps et faire quelques photos sans aucun problème : les insulaires ne roulent pas très vite et sont plutôt tolérants avec les pauvres continentaux que nous sommes.
Nous avons diné sur le port avec le soleil couchant.
Le lendemain matin, nous avons repris la route direction : Sartene .
Aprés une courte visite, nous repartons pour rejoindre Bonifacio ().
Tout le long du trajet vous êtes obligés de vous arrêter pour regarder tous ces sites magnifiques et avec le soleil, cela donne des merveilles.
La ville en elle-même est plutôt chouette avec son port et les commerces (principalement des restaurants), mais le clou, c'est la visite de la vieille ville qui surplombe de majestueuses falaises de craie.
la ville suivante est Porto Vecchio ().
Cette ville est vraiment adorable, surtout son centre où on peut siroter une boisson en toute tranquilité.
C'est une ville de farniente qui a un petit air de ressemblance avec ST-Tropez.
On peut s'y promener lentement dans ses petites rues avec un arrêt à faire dans l'église et quelques commerces.
L'arrière pays avec Ste Lucie de Talano ou Levie sont un enchantement pour les yeux, on pourrait dire la Corse profonde sans être péjoratif, tellement ces gros villages sont beaux à flan de montagne, on y respire la sérénité.
Nous suivons la côte orientale jusqu'à Aléria , puis biffurquons plein ouest pour Corte ().
Cette ville est au centre de l'ile et permet de nombreuses balades en voiture ou à pied, on n'a que l'embarras du choix.
La ville en elle-même est assez banale, la place Paoli et la rue du même nom sont les plus intéressantes ainsi que la citadelle est très haut perchée.
Un lieu a faire impérativement, c'est la vallée de la Restonica , il n'y a pas de qualificatif, la route est parfois étroite, mais c'est un autre monde et c'est beau!!!
Ensuite nous redescendons sur la côte, vers Moriani, pour rejoindre la préfecture de la Haute-Corse : Bastia ()
Une visite à pied est nécessaire pour voir la vieille ville, ses petites rues animées, la citadelle, le port et quelques belles églises.
Nous suivons toujours le bord de mer pour visiter le doigt de l'ile avec pas mal d'arrêts photos pour immortaliser un grand nombre de paysages et de situations.
Enfin arrivée dans la ville de St-Florent ().
Cette petite ville est très jolie et les environs sont à découvrir entre la beauté de la Balagne et la nudité du désert des Agriates .
Prochaine pause plus au sud à Ile Rousse, encore un lieu très beau à voir avec le rouge du granit (d'ou son nom !!).
On y trouve un joli port et un marché couvert oû se vend tous les produits régionaux de cette partie de la Corse.
La cote ouest se prolonge avec la ville de Calvi (), capitale de la Balagne avec sa citadelle ancrée dans la mer et ses rues en pente pour y accéder.
Une très belle église et un beau port compléteront la visite.
Ensuite, nous avions l'intention d'aller à Porto mais la route du bord de mer a été coupée à coté de Galéria par un éboulement de rochers, nous avons donc du revenir sur nos pas après une nuitée dans ce charmant petit village .
Ce détour nous a fait passer par Ponte Leccia, Calacuccia et Evisa, une sacrée balade non-prévue, mais plutôt sympa, surtout avec le peu de monde sur les routes.
A notre arrivée à Porto () nous allons directement au-dessus de la ville, pour avoir une vue d'ensemble du golfe, de sa plage, des rochers et de sa tour carrée (la seule de l'ile).
Nous filons rapidement pour visiter les Calanches de Piana , cette côte est torturée avec des rochers déchiquetés de couleur ocre, mais il parait qu'elles sont plus belles vues de la mer.
La route serpente jusqu'à Cargese, ville d'origine grecque, comme le prouve l'église orthodoxe faisant face à une église latine.
Après ces petites visites , nous partons à la découverte de la station balnéaire de Sagone, oû nous faisons une halte pour marcher sur sa belle plage.
Et pour finir retour à la case départ notre ville de retour : Ajaccio () et aussi quelques photos, c'est la ville de Napoléon, Tino Rossi avec sa citadelle, ses musées, son port, la place Foch et la cathédrale.
Pas loin de la ville, se trouve les Sanguinaires , petits groupes d'ilots de roches rouges qui font les entinelles à l'entrée du golfe.
En conclusion, l'ile mérite une visite approfondie pour en découvrir quelques secrets et vous repartirez avec des images plein la tête!
Occupée depuis le IXème siècle avant J.-C., la Corse est dès l’Antiquité une terre convoitée par les grandes puissances. Tandis que les Phéniciens y établissent des comptoirs, les Phocéens mettent un pied sur l’île dès 565 avant J.-C. La Corse constitue alors une étape vers la Grèce. Les Phocéens importent d’ailleurs leur culture, notamment la vigne, le blé ou encore des infrastructures citadines. Cependant, ils ne pénètrent pas véritablement dans les terres et doivent faire face aux tentatives d’incursions carthaginoises. Celles-ci parviennent à les déloger dès le siècle suivant.
En 259 avant J.-C., c’est au tour de Rome de convoiter la Corse. Cependant, la population fait preuve d’une exceptionnelle résistance face à la République. Celle-ci met près d’un siècle à pacifier l’île. Il s’ensuit une période relativement stable et prospère.
Au IVème siècle, la Corse n’est pas épargnée par les invasions barbares dues à la décadence de Rome. Les Vandales traversent l’île qui sombre dans une situation économique difficile. En 533, Byzance chasse les Vandales mais ses précepteurs ne sont guère plus justes avec la population locale. Si bien que le Pape s’inquiète du sort des Corses et installe plusieurs évêchés. En 755, Pépin le Bref confirme le pouvoir de la Papauté. Cependant, celle-ci est incapable d’empêcher les incursions des sarrasins.
Au XIème siècle, l’Eglise décide de confier l’administration de la Corse à Pise. Mais cette dernière est vite contrariée par les ambitions de Gênes. Pendant un siècle, les deux puissances italiennes se disputent la domination de l’île, jusqu’à la victoire de Gênes lors de la bataille de Maloria, le 6 août 1284.
La Corse semble soumise aux jeux des grandes puissances, pourtant sa population ne renonce pas à son identité. Ainsi, si Gênes domine l’île pendant cinq cents ans, c’est au prix de luttes interminables. Contre la Maison d’Aragon d’une part, qui a la préférence de la Papauté. Or cette dernière n’a pas renoncé totalement à l’île de beauté : le Pape avait cédé l’administration à Pise mais le territoire est théoriquement en sa possession.
A l’intérieur, les Corses ne laissent guère de repos aux Génois, se disputant le territoire tout en nouant des alliances avec des puissances européennes. En fait, Gênes finit par concéder l’administration de l’île au puissant Office de Saint-Georges. Celle-ci l’abandonnera une première fois au duc de Milan avant de la reprendre quinze ans plus tard. Finalement, l’Office de Saint-Georges engage une campagne répressive sans concession pour pacifier le territoire. Nous sommes alors en 1478. Après deux cents années de présence génoise, le calme semble revenu.
Mais le répit ne durera pas un siècle. La France, en lutte avec l’Espagne pour la domination de l’Italie, donne son soutien à Sampiero D’Ornano, héritier des exilés de 1478. Celui-ci débarque en Corse en 1553 et proclame le rattachement de cette dernière à la France en 1556. Mais, en difficulté face à l’Espagne de Philippe II, Henri II cède la Corse aux Génois trois ans plus tard dans le Traite de Cateau-Cambrésis.
Durant les siècles suivants, la Corse ne connaît pas de grands bouleversements. Cependant, la présence génoise est difficilement acceptée. En effet, outre une pression fiscale importante, une justice parfois inique, la population locale se voit refuser les postes d’administration. Au début du XVIIIème, la situation économique se complique. En 1715, craignant les troubles, Gênes interdit le port d’arme, allant à l’encontre d’une tradition locale très implantée. De surcroît, pour remplacer les impôts attachés à ce droit, elle instaure une taxe exceptionnelle. Lorsqu’en 1729, le gouverneur reconduit cette taxe dans une situation de disette, des émeutes éclatent à travers le pays. Au départ à l’écart, la noblesse rejoint le peuple et tente de trouver des alliés en Europe. Alors que personne ne répond aux Corses, Gênes trouve un allié en Autriche. L’Empereur fait débarquer ses troupes mais celles-ci sont repoussées. Gênes fait alors des concessions en 1732 dans la paix de Corte.
Mais cette situation ne convient pas aux Corses qui proclament leur indépendance en janvier 1735 et mettent en place une monarchie constitutionnelle dirigée par l’aristocrate allemand Von Neuhoff. Celui-ci ne reste en fait que neuf mois au pouvoir tandis que la France signe un traité d’assistance avec Gênes en 1738. Après une première tentative infructueuse en 1739, la France écrase les indépendantistes en 1740.
Toutefois, la France finit par prendre trop de liberté en Corse au goût des Génois. Ceux-ci demandent le départ des troupes en 1752. L’activisme corse reprend alors de plus belle notamment lorsque Pascal Paoli débarque en avril 1755. Quelques mois plus tard, le 14 juillet 1755, il proclame l’indépendance.
Dotant le pays d’une constitution républicaine, il engage un programme de développement du pays dans tous les domaines : économique avec la création d’une monnaie, territorial avec la désignation de Corte comme capitale ou encore culturel avec la création d’une université dans cette même ville. Ne parvenant à déloger les Génois de Calvi, il fait construire l’Île-Rousse afin de disposer d’un port.
Gênes ne se maintient que dans quelques places fortes et décide de confier l’administration de l’île à la France pour une période de dix ans. C’est le traité de Versailles de 1768. Dès l’année suivante, la royauté engage une guerre contre les indépendantistes et les défait lors de la bataille de Ponte-Novo, le 9 mai 1769. Gênes ne sera jamais capable de rembourser la France pour les dépenses engagées. En 1789, au nom du principe des peuples à disposer d’eux-mêmes la Corse devient Française.
Cependant, tandis qu’elle s’apprête à fournir à la métropole une de ses figures historiques, Napoléon Bonaparte, la Corse a quelques difficultés à s’aligner sur le modèle centralisé des Jacobins. Elle souhaite en effet préserver son identité. Paoli, revenu gouverner l’île après la Révolution, fait sécession avec la capitale, chasse Bonaparte et s’allie à l’Angleterre. Mais l’épisode sera de courte durée. Dès 1796, la Corse est à nouveau française.
Depuis toujours réticente à toute domination, la Corse se trouve rapidement des liens affectifs avec la France, notamment grâce à l’admiration pour Napoléon Bonaparte. Devenue département en 1811, elle reste fermement attachée au bonapartisme tout au long du XIXème siècle, et même au XXème siècle pour Ajaccio. Durant la Première Guerre mondiale, beaucoup de Corses s’engagent dans l’armée. Lors de la Seconde Guerre mondiale, elle est occupée par les Italiens mais, grâce notamment à ses résistants, elle devient le premier département français libéré.
Après l’indépendance algérienne, la Corse accueille beaucoup de pieds-noirs qui contribuent à modifier son économie. Mais le début des années 1970 marque une nouvelle ère avec le renouveau des mouvements indépendantistes. De nombreux attentats y sont perpétués, le plus grave remontant à 1998 avec l’assassinat du préfet Claude Erignac. Ces événements sont notamment à l’origine de tentatives de règlement politique de la situation, pas toujours réussis. Si le Processus de Matignon est promulgué en 2002, le référendum de 2003 sur la réforme des institutions corses est refusé lors d’un référendum.
En 1992, la région de Corse est devenue la Collectivité territoriale de Corse (CTC), date depuis laquelle, elle est dotée d'un statut politique particulier qui lui donne une autonomie politique et administrative renforcée par rapport aux autres régions françaises.
L'Assemblée de Corse est l'organe délibératif de la collectivité. Elle est constituée de 51 conseillers élus pour quatre ans au suffrage universel direct, par scrutin de liste à deux tours. Les dernières élections se sont déroulées les 14 et 21 mars 2010.
Elle vote le budget et les actes réglementaires entrant dans les compétences de la collectivité. Elle peut en outre proposer au gouvernement français de modifier des dispositions législatives et/ou réglementaires relatives à l'île.
Son président, élu en son sein pour la durée de la mandature, est depuis 2010, Dominique Bucchini, issu du Parti communiste français.
La Corse est une montagne dans la mer. Son altitude moyenne de 568 m en fait la plus élevée des îles de Méditerranée occidentale. De nombreux lacs et l'aspect de certaines vallées témoignent de l'existence passée de glaciers. Ses côtes composées de plus d'une centaine d'îles, nous confrontent à un vaste archipel. Son littoral comporte de nombreux étangs et marécages. Elle mesure 180 km de long du nord au sud et 82 km dans sa plus grande largeur. Sa superficie est de 8 680 km21.
D'Emmanuel Arène, député de la Corse, lors d'une intervention à la Chambre sur le problème corse : « Oui, mais ce que vous ne saviez pas et que j'allais vous apprendre, c'est que la Corse est une île entourée d'eau de toutes parts ! »2.
La façade orientale est baignée par la mer Tyrrhénienne, le nord par la mer ligurienne, et la façade occidentale par la mer Méditerranée.
L'économie de la Corse a été longtemps dominée par l'agriculture et l'élevage mais maintenant, elle se compose surtout de commerces et d'industrie touristique (hôtels, loisirs). La Corse est l'une des régions françaises les plus pauvres. Après la crise des années 1990, la Corse se porte clairement mieux et est en progression sur tous les plans mais sa situation reste néanmoins fragile. En 2003, son PIB par habitant était toujours inférieur de 11,5 % à la moyenne des régions françaises. La Corse a une économie très typée : peu d'industrie, une agriculture faible et un poids important du tourisme, de l'administration et de la construction.
Source : Wikipedia
Au printemps, en été ou en automne, enfin dés qu'il fait beau, car la météo est pratiquement la même que le continent... Avec quelques degrés en plus.
Le bateau ou l'avion pour la traversée, voiture ou camping-car pour visiter !!
Là encore aucun soucis a se faire, tout est plus que correct. Tout est nickel et moderne, on y mange aussi trés bien (mais n'oubliez jamais de manger les spéciamités !!).
Mon top , c'est la vallée de la Restonica à coté de la ville de Corte.
Faites comme les habitants, prenez le temps !
Pas de soupes particulières
Pas de boissons particulières