Un des berceaux de l'humanité...
Ce circuit a été réalisé en mai 2010 et ne tient pas compte des évènements survenus à partir de mars 2011.
Cette année le grand circuit se fera en mai, car en novembre dernier cela nous a été impossible et donc direction la Syrie et la Jordanie pour y visiter toutes les beautés de ces pays comme Petra, le Krak des chevaliers ou le château de Saladin.
Nous avons repris un tour-opérateur: Jet Tours avec lequel nous avions fait l'Indonésie et qui nous avait satisfait pleinement.
De plus, c'est un circuit avec un petit groupe, en fait nous étions dix-sept personnes et c'était parfait !!
C'est le mont Qasioun qui nous accueille à notre descente d'avion à Damas (), capitale de la Syrie.
Il faudrait plusieurs jours pour vraiment visiter cette ville, mais ne disposant que d'une journée, nous commençons par le musée national (en restauration) , superbe synagogue de Deir el Zork, tours islamiques, la salle d'Ugarit, bijoux de Mari : site inscrit sur la liste du patrimoine de l'UNESCO, les mosaïques de Hauran et tombeau palmyrien.
C'est à pied que nous traversons le souk hamidiyeh à l'entrée duquel trône la statue du grand Salah ad-Din dans lequel se trouve : tissus, vêtement, restaurants, bijoutiers, patisseries, tout ce qui est nécéssaire.
Nous débouchons ensuite en face du palais Azem , construit pour le gouverneur ottoman, Azim Pacha et pour finir, la grande mosquée des Omeyades édifice religieux musulman édifié par le calife omeyyade Al Walid Iᵉʳ...
Visite de Maaloula, un site pittoresque peuplé de chrétiens qui chante le Notre Père en arraméen, la langue du Christ dans une petite église.
Les icônes représentent la Vierge vétue de brocards de Damas et l'autel rappelant les autels païens, lieux de sacrifices.
La montée assez ardue vers le tombeau de Sainte Thècle honorée par les orthodoxes et respectée par les musulmans .
L'un des plus incroyables vestiges de château fortifié médiéval, le Krak des Chevaliers () , est le plus célèbre ouvrage défensif d'orient, merveille d'architecture, dressée à 650m pouvait contenir 4000 soldats sur plusieurs niveaux fut pris par le sultan Baybars et les salles transformées en mosquées, pièces d'habitations ou réserves.
On y trouve encore, à la fois des styles architecturaux caractéristiques des édifices construits par les croisés en Terre sainte, largement influencés par l'art religieux méditerranéen, et à la fois des constructions orientales, comme un hammam.
La station suivante en longeant la cote, se trouve être Ugarit dont il ne reste plus grand chose et qui est envahi par la végétation.
Pourtant, il y fut découvert de nombreuses tablettes avec des textes d'écriture cunïforme qui révèle une civilisation brillante tournée vers le commerce.
Ugarit se trouvait au débouché d'une plaine fertile, on y cultivait la vigne, le blé et l'olivier ce qui encouragea l'exportation du vin et de l'huile d'olive. Son port accueillait les navires égyptiens et crétois qui déchargeaient l'albâtre, le cuivre et les précieux cratères mycéniens.
Ce sera la visite de la forteresse de Salah ad-Din () qu'il captura par ruse aux dépends des croisés malgré un fossé de 25m.
Il la transformera plus tard en une citadelle inexpugnable avec l'ajout de tours, donjons, mosquée, citernes et hammam.
Après avoir franchi un col à 1200m d'où nous pouvons admirer la vallée de l'Orante, fleuve qui permet l'irrigation et la culture du tabac, coton, blé et produits maraichers.
La prochaine étape sur la route d'Alep sera Saint-Siméon (), haut lieu où ce saint homme voulut s'isoler du monde en édifiant une colonne de 20m de haut au sommet de laquelle il se tint enchainé pendant trente-cinq ans, d'où son surnom : le stylite...
Après son décès, il fut édifié des bâtiments, dont un baptistère pour recevoir les visiteurs et c'est l'attaque des mongols au XIIème siècle qui interrompit les pélerinages.
Alep () est dominée par une citadelle sise sur une colline de 50m, construite par les princes Zinguides, puis les Ayyoubides qui firent de l'ensemble une ville fortifiée pour se protéger des croisés.
La forteresse comporte mosquée, hammam, salles résidentielles, tours de défense et une salle du trone superbement restaurée.
Dans la ville, on trouve aussi un magnifique musée comportant de nombreuses pièces provenant des trésors de Mari et d'Ugarit.
Ce fut en 1968 que l'on identifie Tell Mardikh à l'ancienne Ville d'Ebla
En effet, à cette date, les archéologues, lors des fouilles dans l'aire sacrée dédiée à la déesse Ishtar sur l'Acropole à Tell Mardikh, découvrirent un buste acéphale que l'on data du XXe siècle av. J-C, il porte une inscription votive cunéiforme attestant qu'il s'agit du buste d'une statue représentant le prince de ville d'Ebla nommé Ibbit-Lim.
Ces ruines du IIème siècle comporte plusieurs palais pour le roi, les dignitaires et les visiteurs importants, mais seul 15% du site a été fouillé.
La petite ville de Maarat Al Numan () tranquille, religieuse avec ses maisons ornées de la kasba, symbole du pélerinage à la Mecque.
Elle est surtout connue pour son ancien caravansérail Khan Mourad Pasha , remontant à 1565 et transformé en musée, qui abrite une des plus belles collections de mosaïques byzantines.
Apamée () est l’une des grandes merveilles archéologiques de Syrie.
Ses ruines remontent aux IIe et IIIe millénaires avant J.-C. Au IVe siècle, elle était traversée par la plus grande avenue du monde antique, dont on peut encore voir les vestiges aujourd’hui : une colonnade élevée par Marc Aurèle.
C'était en effet une époque où elle jouait un rôle commercial et surtout militaire assez accentué comme base centrale de grande importance stratégique au centre de la Syrie.
Que dire de Hama? () Que c'est la cité des norias et leur nombre donne un certain charme à cette ville qui possède au bord de l'Orante qui la traverse, de nombreux petits coins propices à la peinture, la détente ou tout simplement la promenade familliale.
On quitte cette ville, traversons Homs l'industrielle, puis la steppe caillouteuse pour voir apparaitre des cultures, des oliveraies et pour finir La citadelle de Palmyre () légèrement cachée par un vent de sable qui se lève.
C'est une découverte passionnante avec l'imposant temple de Baal , ce dieu cosmique que tous vénéraient, des lieux au style décoratif original influencé par toutes les civilisations qui se rencontraient dans cette oasis.
Zenobie en fut la reine, refusant obstinément de courber l'échine devant les romains.
Dans le musée, les visages songeurs et admirablement sculptés des stèles funéraires nous fixent intensément et à l'extérieur, la grande colonnade, les termes, les temples, le théatre évoquent une grande civilisation rafinée...
Après ceci, la visite d'une tour-tombeau et d'une hypogée ( tombeau en sous-sol) conclue la fin de notre journée.
C'est la continuation vers Bosra (), ville du sud syrien, autrefois au temps des romains, ville nabatéenne.
Le théâtre qui pouvait contenir près de 10.000 personnes est parfaitement conservé et ici règne le basalte, roche volcanique noire, comme dans le cardo-maximus.
Lorsqu'il y a plusieurs axes du même type dans une ville, on distingue le plus important par le nom cardo-maximus. de la vieille ville, bordée de colonnes aux chapitaux composites et traversée de plusieurs décamanus.
L'UNESCO devrait intervenir dans un proche avenir pour réhabiliter ce site en faisant libérer les anciennes maisons habitées ..
ATTENTION5 juin 2023
Déplacements en Syrie
Des agences de voyages proposent des séjours touristiques en Syrie. Il est rappelé que tout déplacement en Syrie, y compris à Damas, Alep et Palmyre, est formellement déconseillé en raison des risques élevés auxquels s’exposent les voyageurs.
Des frappes aériennes continuent de cibler des axes de communication et des infrastructures militaires mais aussi civiles à proximité immédiate de Damas et d’Alep. Les aéroports de ces deux villes ont notamment été ciblés à cinq reprises depuis le début de l’année 2023.
Un certain nombre de voies de communication restent sous le contrôle de groupes armés (risques de rackets/enlèvements).
Plusieurs organisations terroristes sont toujours actives en Syrie, notamment Daech qui demeure particulièrement présent dans le désert de la Badiya. Depuis le début de l’année, le groupe terroriste a tué plus de 160 civils. Daech a par ailleurs revendiqué, pour la première fois depuis octobre 2022, un attentat à Damas le 10 mai 2023.
L’ensemble du territoire syrien est ainsi régulièrement le théâtre d’incidents sécuritaires graves impliquant des groupes armés et des organisations terroristes. Près de 4 000 personnes ont été tuées en 2022, dont plus de 1 600 civils.Ces évènements rappellent que la sécurité des ressortissants français ne peut en aucun cas être garantie en Syrie.
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Les archéologues ont démontré que la Syrie accueillait l'une des plus anciennes civilisations et l'un des plus anciens peuples du monde antique.
Dans la ville excavée d'Ebla, dans le nord-est de la Syrie, les archéologues ont découvert en 1975 les vestiges d'un grand empire sémite, qui va du nord de la mer Rouge jusqu'en Turquie et à l'est jusqu'en Mésopotamie.
Cet empire datant de 2500 à 2400 ans av. J.-C. fait de la langue d'Ebla la plus ancienne langue sémitique du monde. La Syrie compte d'autres grands sites archéologique comme Mari, Ougarit et Doura Europos.
La Syrie a été occupée successivement par les Cananéens, les Phéniciens, les Hébreux, les Araméens, les Assyriens, les Babyloniens, les Perses, les Grecs, les Arméniens, les Romains, les Nabatéens, les Byzantins, les Arabes, et en partie par les Croisés, par les Turcs Ottomans et enfin par les Français.
La Syrie est un pays significatif dans l'histoire du christianisme. Paul de Tarse, le futur saint Paul, a été converti au christianisme sur la route de Damas, et a établi une Église d'abord à Antioche en Syrie antique (aujourd'hui en Turquie). C'est de ce port qu'il est parti pour plusieurs de ses voyages de mission.
Damas a été fondée plus de 10 000 ans av. J.-C. ; elle est une des villes les plus anciennes du monde et a été habitée le plus longtemps sans interruption dans le monde (avec Vârânasî et Jéricho). Après l'entrée des musulmans en Syrie, la ville est devenue la capitale de l'Empire omeyyade, elle atteint ainsi un prestige et une puissance encore inégalés dans l'histoire syrienne. Cet empire s'étendait de l'Espagne à l'Asie centrale (661 à 750 apr. J.-C.). Après la chute des Omeyyades, un nouvel empire est créé à Bagdad, l'Empire abbasside. En 1260, Damas est devenue la capitale provinciale de l'empire des Mamelouks. En 1400, la ville a été détruite en grande partie par Tamerlan : elle a presque été entièrement incendiée, et les artisans Damascènes ont été enlevés pour aller travailler à Samarkand. Une fois reconstruite, la ville a servi de capitale jusqu'en 1516. En 1517, la ville et le pays tombent sous occupation ottomane. Les Ottomans ont régné sur le pays pendant plus de 400 ans jusqu'en 1918, excepté lorsque l'Égyptien Ibrahim Pacha occupe le pays de 1832 à 1840.
Officiellement, la Syrie est une république parlementaire. Les Syriens sont régulièrement appelés aux urnes. L’ancien président syrien, Hafez el-Assad, chef de l’État de 1970 à sa mort en 2000, a été confirmé dans ses fonctions de chef de l’État par cinq référendums successifs. Le président actuel est Bachar el-Assad, qui a succédé à son père le 17 juillet 2000. Lui aussi a été officiellement élu par référendum en 2000.
Hafez el-Assad a pris le pouvoir après un coup d'État en 1970, après avoir déposé Salah Jedid, il devient l’homme fort de la Syrie. Hafez el-Assad est, après le roi Hassan II du Maroc, le chef d’État arabe qui est resté le plus longtemps au pouvoir. Cette longévité provient essentiellement du fait qu’il était soutenu par des minorités religieuses, dont la minorité religieuse alaouite. Il est aussi soutenu par beaucoup de fermiers et par les Syriens vivant dans les milieux ruraux. L’expansion de la bureaucratie a créé une classe moyenne qui reste fidèle au gouvernement. Mais l’essentiel de sa puissance venait de l’armée syrienne et de son appareil de sécurité.
Un autre facteur de son maintien au pouvoir est le nationalisme, dont entre autres les conflits qui l’opposaient et opposent la Syrie aux États-Unis, à Israël et à l’Irak de Saddam Hussein.
Avec l’arrivée au pouvoir de Bachar el-Assad en juillet 2000, les Syriens et en particulier les militants pour les droits de l’homme ont espéré une certaine libéralisation du pays ; c’est ce qu’on a appelé le printemps de Damas.
Ce premier 'printemps' ne dure pas longtemps, il se termine en février 2001, lorsque les services de sécurité gèlent l'activité des forums intellectuels, culturels et politiques, et avec la poursuite des militants pour les droits de l'homme et leur emprisonnement. Dans cette courte période de 6 mois, le printemps de Damas aura vu des débats politiques et sociaux intenses, d'une part, et d'autre part il a conservé un écho qui sonne dans les débats politiques, culturels et intellectuels jusqu'en 2011.
C'est en 2011, dans la foulée du printemps arabe, que se déclenche la guerre civile syrienne, qui confronte le système baasiste à sa plus grave remise en cause depuis son avènement.
L'essentiel du territoire syrien est constitué par un vaste plateau calcaire (hamada) surmonté de quelques anciens reliefs volcaniques (djebel druze), et traversé au nord-est par le fleuve Euphrate.
La Syrie est un pays majoritairement aride, en particulier à l'intérieur et dans l'est du pays. Le niveau de pluviométrie moyen est de 318 mm par an mais tombe à moins de 150 mm dans le Nord-Ouest, contre plus de 800 mm à proximité de la côte et près de 1 400 dans les montagnes. Le pays est en dessous du niveau du seuil de pénurie puisque la ressource par habitant s'établit à 947 m³ par an (le seuil de stress hydrique est généralement fixé à 1 700 m³ par an et par habitant et le seuil de pénurie à 1 000 m³). La Syrie reçoit de plus son eau des pays voisins : 50 % des réserves proviennent de Turquie, 20 % du Liban. Autre facteur inquiétant, l'exploitation des nappes phréatiques dépasse leur capacité de renouvellement. La Syrie exploite ainsi aujourd'hui plus de 50 % des ressources renouvelables, alors que le seuil maximum communément admis est de 30 %. Le nord-est du pays (« Djézireh ») et le sud (« Hawran ») sont des zones agricoles importantes.
Les principales villes du pays incluent Damas dans le Sud-Ouest, Alep dans le Nord, et Homs. Les autres villes importantes sont situées pour la plupart sur la côte. La Syrie connaît un climat tempéré composé de quatre saisons. La température moyenne estivale atteint les 32 °C et la température moyenne hivernale est de 10 °C. Au printemps et en automne la moyenne des températures est de 22 °C. L'horaire d'hiver prend effet du mois de novembre au mois de mars (+ 2 heures GMT). L'horaire d'été est appliqué du mois d'avril au mois d'octobre (+ 3 heures GMT).
La monnaie officielle est la livre syrienne, symbole (£S), communément appelée lira. Elle est égale à 100 piastres syriennes. Les billets en circulation valent : 50, 100, 200, 500 et 1 000 £S, tandis que les pièces de monnaie valent : 1, 2, 5, 10 et 25 £S. Le commerce international fait partie du quotidien. La part du commerce extérieur est de 70 % de son PIB. Ses principaux partenaires commerciaux sont l'Allemagne, le Liban, l'Irak, l'Italie, l'Égypte, l'Arabie saoudite et la France. La Syrie exporte différents produits tels que les fruits et légumes, du bétail, du coton et du pétrole. Ses principales importations sont les produits chimiques, les machines industrielles, le pétrole, le fer et l'acier
Source : Wikipedia
Le littoral connaît un climat typiquement méditerranéen, avec une grosse chaleur pendant l'été, des vents humides venant de la mer, et un hiver assez frais et pluvieux. Les régions montagneuses subissent un climat plus rigoureux, avec des températures quelquefois inférieures à zéro en janvier, et des chutes de neige assez fréquentes. Les meilleures périodes pour visiter le pays sont le printemps et l'automne, grâce à la douceur des températures mais aussi à la très belle lumière qui règne aux intersaisons.
Malgré la bonne qualité d'ensemble du réseau routier, les risques d'accident sont importants.Aussi est-il recommandé de se déplacer en utilisant les transports en commun, nombreux ou, le cas échéant, de recourir à un véhicule de location avec chauffeur ou à un taxi à des prix très intéressant . Si vous êtes en circuit, le matériel roulant est de bonne qualité.
Aucun problème particulier en ce qui concerne le "couchage" , héritage d'un passé commun, la cuisine syrienne offre de nombreuses similitudes avec celle de la Grèce, de la Turquie et du Liban. Elle n'a, par contre, pas grand-chose à voir avec celle du Maghreb (mezzé, taboulé, hommos, poulets rôtis, brochettes d'agneau).
Des céramiques, du cuir, des djellabas, des poteries, objets en olivier, etc .. C'est votre valise qui dira stop !!
La monnaie syrienne est la livre syrienne et vaut actuellement 1 ? est égal à 58 livres. On trouve des billets de 500 livres syriennes (beige), 100 (vert), 50 (brun), 25 (bleu), 10 (mauve), 5 (vert clair). Ces deux derniers se font rares. Les pièces valent 25 LS, 10 LS, 5 LS, 2 LS et 1 LS. Celles de 50 piastres (1/2 livre) et 25 piastres (1/4 livre) sont de moins en moins utilisées.
Obligatoire au coût de 23 à 42 ? pour une durée de 3 à 6 mois et s'obtient auprès de l'ambassade de syrie.
* Aucun visa ou tampon d'Israël ne doit figurer sur votre passeport.
Heure française + 1 (GMT + 3) en été et en hiver. Le changement d'heure n'intervient pas aux mêmes jours en France et en Syrie. En Syrie, le changement horaire se fait à jour fixe, en principe le 1er novembre et le 1er avril.
Visiter le Krak des chevaliers.
La Syrie est un pays de tourisme culturel avec ses nombreux monuments, très sécurisant et avec une population très accueillante.