Un désert entre deux mers...
Ceci est la suite du circuit Syrie - Jordanie dont vous pouvez suivre les débuts sur cette page et revenir ensuite.
Et voilà le passage à la frontière à Deera, là où fut fait prisonnier Laurence d'Arabie par les troupes turques.
Donc adieu la Syrie.... Et bonjour la Jordanie, ses oliviers, ses collines, ses photos de son Roi qui nous accueillent à l'entrée du pays.
Avant d'atteindre la Amman (), nouvelle capitale depuis les années 1930, nous admirons la belle ville de Jerash () , si bien restaurée: hyppodrome, théâtre, Nymphée, sanctuaire dédié aux nymphes qui étaient des créatures mythologiques subalternes associées aux sources, aux bois et aux montagnes, place ovale, marchés, temple d'Arthémis, églises byzantines...
Et fin de journée à Amman qui du fait de sa jeunesse, ne possède que peu d'intérêt historique et touristique.
C'est sur les pas de Moïse que nous nous dirigeons avec le Mont Nebo , lieu où il mourut et fut enterré.
Le site est en restauration avec l'aide de franciscains et a reçu en 2000 la visite du Pape qui y planta un olivier.
De l'esplanade, on peut apercevoir: la Mer Morte, Jericho, la vallée du Jourdain et aussi Jérusalem (mais il faut quand même de bons yeux !!).
Tout prés ce trouve un site officialisé par Jean-Paul II, lors de sa visite.
Celui-ci a été découvert lors de travaux et ont mis à jour les restes d'une église bizantine : le monastère de Béthanie construit sur un monticule au-dessus de l'endroit où le Christ reçu le baptème de Jean Baptiste.
A quelques mètres de ce lieu de paix, flottent de part et d'autre du Jourdain, deux drapeaux l'un isrélien, l'autre jordanien...
La route longe la mer, passage devant le Wadi Mujib.
À l'époque biblique, cette faille était la frontière entre les royaumes des Moabites et des Ebomites remplacés plus tard par les Nabatéens pour arriver à Kerak () dont la citadelle se dresse victorieusement.
C'est ici que se trouvait le maitre de la province d'Outre-Jourdain et roi de Jérusalem : Guy de Luzigan, mais où trouva la mort : Renaud de Chatillon.
L'arrivée à Wadi Musa, nous indique la proximité du site de Pétra () moment fort de notre circuit et en même le plus ardu.
Ce site a été découvert au début du XIXème siecle et reconnu comme haut-lieu nabatéen, qui étaient surtout des commerçants caravaniers qui avaient surtout une grande maitrise de l'eau, élément rare dans cette partie du pays.
Le premier monument que l'on découvre à la sortie d'un long défilé (le Siq), c'est un temple : le Khazneh (le trésor) , puis en continuant de nombreux tombeaux sculptés dans le rocher.
Ceux-ci ont des façades à merlots.
Les intervalles pleins laissés entre les créneaux sont les merlons, taillés directement dans la roche avec de multiples teintes comme de la soie.
Tombeaux royaux dont le célèbre tombeau de l'Urne transformé plus tard en église byzantine, un théâtre romain et pour les plus courageux, la montée vers le Deir , monument consacré aux cérémonies et surtout une vue imprenable sur le site.
À quelques kilomètres du site de Petra, se trouve la petite Petra , lieu de repos des caravaniers où parfois ils laissaient ou stockaient leur marchandise.
Les lieux de repos sont là aussi taillés dans la roche, mais moins "riches" en décorations et scultures malgré quelques peintures.
A quelques encablures, c'est Beida, lieu ou il y a 9000 ans, les hommes édifièrent leurs habitations : de petites huttes en roseaux couverte de boue séchée.
Après ces visites extraordinaires, il est temps de continuer vers le Wadi Rum .
Une vallée de type saharien qui se traverse en 4x4 en traversant une étonnante plaine sablonneuse de couleur rouge avec des roches de grès, de basalte, des dromadaires et des bédouins enturbannés
Une dernière halte devant un énorme roché taillé par le vent et qui s'appelle: les Sept piliers de la sagesse.
On termine le circuit en rejoignant l'unique port jordanien : Aqaba () le point le plus au sud de la Jordanie qui donne sur la mer Rouge.
C'est zone économique spéciale pour le pays, centre martime pour l'export des potasses, phosphates et céréales.
Et pour finir, un peu de farniente dans un des plus beaux cadres ensoleillés de la mer rouge avant le retour en France qui passe par la capitale Amman...
INFORMATIONS26 juin 2023
Risques et recommandations associées
Le Royaume hachémite de Jordanie, pôle de stabilité dans une région traversée par les crises, n’est cependant pas à l’abri de troubles, en particulier du risque terroriste.
Les forces de sécurité jordaniennes sont mobilisées pour lutter contre la menace terroriste et contre les infiltrations aux frontières. Il convient d’être attentif à l’évolution de la situation sécuritaire, et de se conformer aux instructions que les autorités jordaniennes peuvent donner localement.
Dans les zones éloignées des principaux centres urbains, il convient d’être accompagné et de signaler ses déplacements à un tiers susceptible de prendre contact avec le consulat en cas de difficulté.
Risque routier
Les accidents de la route sont fréquents en Jordanie, dus en particulier aux excès de vitesse, aux dépassements, aux camions ou à des défauts de signalisation. Les règles de circulation et de sécurité routière ne sont pas toujours appliquées par tous les conducteurs.
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L'histoire de la Jordanie indépendante commence entre le démantèlement de l'empire ottoman en 1921 et la partition des territoires sur lesquels s'exerçait le mandat britannique sur la Palestine en 1946.
L'ensemble des régions palestiniennes situées à l'Est du Jourdain sont alors offertes au roi Abdallah qui y crée un Royaume hachémite de Transjordanie indépendant.
Ce royaume unifie des territoires occidentaux, appartenant au croissant fertile et habités depuis des millénaires, à d'immenses zones occupées majoritairement par le désert d'Arabie.
La Jordanie est ainsi à la fois l'héritière des empires qui ont successivement dominé la région des quatre fleuves (le Jourdain, l'Euphrate, le Tigre et le Nil) et l'héritière des cultures arabe et bédouine du désert.
Son histoire moderne a été largement rythmée par le conflit israélo-arabe et, plus qu'ailleurs, par le conflit israélo-palestinien.
Cela s'explique par la composition de la population jordanienne à 70% d'origine palestinienne et par la période de 1948 à 1967 pendant laquelle la Transjordanie annexa la Cisjordanie en donnant la citoyenneté jordanienne aux populations arabes de ce territoire.
La Jordanie est une monarchie constitutionnelle parlementaire multipartite, où le Premier ministre est le chef du gouvernement.
La Jordanie est un pays du Moyen-Orient entouré par la Syrie au nord, l'Irak au nord-est, l'Arabie saoudite à l'est et au sud, et enfin Israël et la Cisjordanie à l'ouest. Toutes ces frontières représentent 1 619 km. La Jordanie possède également 26 km de littoral le long du golfe d'Aqaba et de la mer Morte. Les principales villes du pays sont Amman (1 181 000 habitants en 2001), Irbid et Zarqa, toutes trois situées dans le Nord-Ouest du pays.
La Jordanie est composée principalement d'un plateau désertique aride à l'Est, et d'une région montagneuse à l'Ouest. La Vallée du grand rift et le Jourdain séparent la Jordanie d'Israël. Le point culminant du pays est le Jabal Ramm à 1 754 m, tandis que la mer Morte est le point le plus bas. Le climat est sec et chaud, surtout sur la plus grande partie du territoire occupé par le désert d'Arabie. Cependant, le pays a une saison pluvieuse à l'ouest de novembre à avril.
La Jordanie poursuit la politique de modernisation économique entamée par le roi Hussein dès la fin des années 1980 et amplifiée par son successeur, son fils, le roi Abdallah II. Dans un environnement régional particulièrement difficile, les performances de l'économie jordanienne ont été supérieures aux attentes. Parmi les réussites à porter à l'actif des autorités : l'amélioration de la gestion du secteur public, la gestion des privatisations, la création de la zone économique spéciale d'Aqaba et de zones industrielles spéciales (QIZ).
Ces éléments ont contribué à porter la croissance économique du pays (7,5 % en 2005), qui est également soutenue par la position de refuge que connait la Jordanie pour les capitaux irakiens, palestiniens ou syriens, ainsi que par l'aide extérieure (principalement américaine). Le Royaume a accueilli fin mai 2005, pour la troisième année consécutive, la réunion du World Economic Forum sur les rives de la mer Morte.
La Jordanie a un endettement extérieur et un déficit budgétaire importants. Son secteur touristique est sensible aux crises régionales. Une partie non négligeable de la population est pauvre. La Jordanie a également dû subir les conséquences de l'augmentation des prix du pétrole depuis le début de l'année.
Source : Wikipedia
Toute l'année, mais les sites touristiques sont difficiles en période estival et il peut faire très froid l'hiver.
De bonne qualité, l'infrastructure routière est excellente, le parc automobile est récent ou bien entrenu.
La nourriture en Jordanie est assez bonne et variée. On y trouve de nombreux fruits et légumes. Le pain est le plus souvent le chapati, galette plate cuite sans levain, qui est très bonne. Les plats sont à base d'agneau et de poulet, accompagnés en général de riz et de légumes, et précédés de nombreuses entrées variées à consommer avec du pain. (fromage frais, crudités, thon.). On peut boire l'eau sans danger, sans même la traiter. L'eau est une denrée rare dans le désert.
Trouver à se loger reste assez simple, l'hôtellerie y est propre et assez variée.
Principalement de l'artisanat local: des mosaïques, des produits de la mer morte, des objets en marqueterie, oeufs d'autruche décorés, des épices, des narguilés, des objets en verre avec des sables de couleurs, etc ...
La vie en Jordanie, sans être vraiment chère, est loin d'être la meilleure marché de la région. La monnaie jordanienne est le Dinar. Il vaut environ 1.10 Euro. Le coût de la vie en Jordanie est à peine moins élevé qu'en France.
Obligatoire: il est de 15 jours pour le tourisme ou les affaires.
1 heure en été.
Même un gros plus , c'est Petra et ses alentours, ne pas hésiter à y séjourner plusieurs jours.
La Jordanie est une destination très sûre. Vols et agressions y sont extrêmement rares.
Si vous respectez les traditions locales, si vous ne heurtez pas les mentalités (tenues indécentes, par exemple) vous pourrez profiter pleinement de l'incroyable hospitalité des Jordaniens.